Le 20 juillet 2012, Alain Hamel, formateur et administrateur chez Écohabitation, nous envoyait par courriel une photo de sa maison de Lac-Kénogami à Saguenay en flammes! L’incendie venait d’un incident au niveau de l’entrée électrique. La belle bâtisse en bardeaux de cèdre, construite de ses mains en 2007, terminait sa vie en cendres. Épuisé, effondré, il accompagnait sa photo d’un laconique « Je n’ai plus de larmes… » Mais depuis la roulotte, à proximité des ruines, où il s’était réfugié avec son épouse France et son beau-fils, Alain a voulu contrer ce coup du sort. Ceux qui le connaissent n’ignorent pas sa volonté farouche, son obstination de « vieux bouc », comme il dit. Pour édifier son nouveau nid, il a choisi de mobiliser tout son savoir de constructeur chevronné, et de faire appel aux innovations les plus pointues en matière d’énergie.
Un an plus tard, une jolie maison de bois et de briques charcoal, aux traits contemporains, se dresse fièrement sur les rives du lac. La demeure la plus énergétiquement efficace du Québec (mais oui) est sortie de terre. Depuis ce vendredi 30 août, elle est LEED Platine, avec le plus grand nombre de points jamais obtenus au Canada. Un objectif évident pour le seul constructeur LEED de sa région. Mais pas seulement. Il la rêve Passivhaus (maison passive), le très exigeant label allemand. Puisque la maison Kénogami, bien que située dans la région très… fraîche du Saguenay-Lac-Saint-Jean, est une maison solaire passive – c'est-à-dire super-isolée, super-étanche, conçue et orientée pour être chauffée presqu’uniquement par le soleil. Épaulés par Emmanuel Cosgrove, directeur d’Écohabitation, Denis Boyer, l’ingénieur en énergie et développement durable de l’organisme, et Lucie Langlois, d’Alias Architecture, Alain et France semblent avoir atteint leurs objectifs.
Nos autres raticles sur la maison Kénogami:
Énergie, durabilité, non-toxicité… six points forts à découvrir
Des systèmes énergétiques à la pointe
Une conception solaire passive poussée à son maximum
Une maison presque sans chauffage dans un climat presque subarctique: le défi Passivhaus
Automne 2012. La réflexion collective s’organise. Le défi est colossal : au Canada, aucune maison de type « solaire passif » (dont le design et l’hyper-isolation permettent de réduire au plus bas la consommation d’énergie) n’a été construite dans un climat aussi froid. Pour obtenir la certification allemande Passivhaus, il faut atteindre la consommation d’énergie maximale de 15 kWh annuels par mètre carré pour le chauffage et la climatisation, quand une maison conventionnelle en consomme 100 ! Ce qui est aisé en Allemagne l’est moins au Saguenay. Pour l’ingénieur d’Écohabitation, Denis Boyer, le plus dur commence. « Faute de station météo à proximité, les données climatiques que nous trouvions semblaient erronées... Notre recherche a duré plusieurs semaines, il nous a fallu croiser et valider toutes les données que nous dénichions.»
S’ensuit alors, pour Alain, Lucie et Écohabitation, la réflexion sur la conception de la maison. « C’était ma première expérience d’une maison réellement susceptible d’être certifiée Passivhaus, témoigne Lucie Langlois. La difficulté était le délai très court : deux mois pour réaliser le design ! Dans cette zone climatique, la barre était très haute. Surtout qu’à l’Institut Passivhaus, ils sont extrêmement exigeants au niveau des plans. On va loin dans le détail. »
Simulation énergétique : un travail de moine
La difficulté majeure, c’est que les matériaux et produits canadiens choisis par l’équipe ne sont pas connus de l’Institut Passivhaus, qui ne certifie que des produits européens. Il faut donc, pour Denis Boyer, analyser la performance énergétique de chacun… « Un travail de moine! », sourit-il. Orientation, masse thermique, compacité, épaisseur des murs, nature des isolants, étanchéité, performance des fenêtres… Tout doit être paramétré au plus près, puis faire l’objet d’une simulation énergétique, pour tenter d’obtenir le fameux 15 kWh annuels par mètre carré..Pas facile. Les fenêtres, notamment, vont leur donner du fil à retordre. « Nous voulions acheter des fenêtres fabriquées au Canada, et non celles prescrites par l’Institut Passivhaus et construites en Europe, explique Alain Hamel. Nous les avons commandées à une compagnie ontarienne, mais malgré le triple vitrage, la basse émissivité, le gaz argon et les doubles intercalaires… elles se sont révélées décevantes ! J’ai du les démonter et augmenter leur étanchéité en remplissant leur cadre de polyuréthane. »
LEED et Passivhaus : complémentaires
Fin d’été 2013. La maison est presque achevée. Et le résultat est au-delà des espérances. D’après les tous derniers calculs, elle ne consommera que 13,3 kWh annuels par mètre carré en chauffage et climatisation. La certification Passivhaus est donc envisageable! La certification LEED Platine a été obtenue, et avec un nombre de points record au Canada. La combinaison de ces deux exigences est tout simplement idéale aux yeux d’Alain Hamel : « Passivhaus est essentiellement centré sur les économies d’énergie, quand LEED prend en compte de nombreux aspects environnementaux comme la non-nocivité des matériaux, l’aménagement extérieur, la gestion de l’eau, la réduction des déchets… Pour moi, chaque maison passive devrait également respecter les critères LEED! »
Portrait-robot de la maison Kénogami
- 182 m2 habitables (on ne compte pas les rangements, la cuisine d’été et l’abri d’auto), trois habitants permanents. Deux niveaux.
- Pièces. Une entrée, une salle à manger, un salon, une cuisine, deux chambres, deux salles de bains, une salle de lavage, une salle mécanique, un vestiaire, une cuisine d’été en « Timberframe », un abri pour les voitures. Et des arbres, des rochers et le lac!
- Isolation et étanchéité. Le facteur thermique des murs extérieurs (35 cm d’épaisseur) est de R80, R151 pour le toit, R64 pour la dalle de fondation. Matériaux isolants et étanches utilisés pour les murs, le toit et le sol : cellulose, polyisocyanurate, polyuréthane giclé, laine de roche, panneaux de copeaux de bois, polystyrène expansé.
- Matériaux de revêtement : sols en béton poli contenant du verre recyclé, placoplâtre pour les murs, plafonds en mélèze et pin locaux, toit en « Galvalume » (acier blanc), revêtement extérieur en briques de béton Rinox et mélèze local.
- Fenêtres : triple-vitrages, doubles intercalaires, lames de gaz argon, basse émissivité
- Énergie et chauffage : conception solaire passive avec mur de briques intérieur stockeur de chaleur + panneaux solaires photovoltaïques pour l’eau et le chauffage, soutenus par une thermopompe, un poêle à bois et une petite chaudière à gaz à condensation. Planchers chauffants.
- Équipes d’évaluation et de vérification : LEED Habitations et Passive House Institute
- Pour en savoir (beaucoup) plus, lisez les autres articles sur la maison (voir liens ci-dessus)
Une maison autonome et résiliente : toit blanc, panneaux solaires, autosuffisance en eau…
La maison Kenogami est LEED Platine, d’accord, Passivhaus, peut-être. Mais c’est le mot « maison résiliente » qui a pris dans l’esprit d’Alain de plus en plus de place (lire notamment son article, « Maison Kenogami : énergie, durabilité, non-toxicité… sept points forts à découvrir »).
La résilience, dans le domaine de l'écologie, c’est quoi? Appliqué à son habitation, le concept revêt deux aspects aux yeux d’Alain. D’abord la résistance aux changements climatiques, illustrée en général par la solidité de l’habitation, et en particulier par le toit en acier blanc qui réfléchit les rayons du soleil, ce qui évite l’émission de chaleur dans l’atmosphère, et une climatisation excessive de la maison. Soit l’exact opposé des toits en bardeaux d’asphalte, noirs et absorbants, qui recouvrent la majorité des bâtiments au Québec! Ensuite, l’autonomie en cas de catastrophe naturelle ou tout simplement de grosse coupure d’électricité. « La maison est reliée aux réseaux d’eau et d’électricité, mais il y a une redondance des équipements qui la rend potentiellement autonome. Ses panneaux photovoltaïques, son poêle à bois et sa thermopompe lui permettent en fait de produire sa propre énergie, dont le chauffage », détaille Alain Hamel. Précisons qu’elle est autonome en eau, grâce au recyclage de l’eau de pluie (douche, toilettes, irrigation du jardin) et au puits artésien (lavabo, évier, lave-vaisselle).
Des panneaux solaires au pays de l’hydroélectricité
Planchers radiants, chaudière à gaz, panneaux solaires, thermopompe… cette abondance d’équipements peut poser question au plan écologique. Notamment du côté des panneaux solaires, que l’on sait polluants à fabriquer, alors que le Québec produit en quantité une électricité propre comparée à celle des centrales nucléaires et à charbon de l’ouest, des États-Unis, ou des cousins européens. « On peut en discuter, commente Alain, mais je préfère mon système à ceux des maisons autonomes habituelles qui nécessitent une génératrice au diesel. Quand à l’énergie solaire, il est bon qu’elle soit développée partout, même au Québec! »
Les bonnes fées de la maison Kenogami
Outre Alain, concepteur et autoconstructeur, l’équipe d’Écohabitation (Emmanuel Cosgrove et Denis Boyer, voir ci-dessus) et l’architecte Lucie Langlois, on compte aussi parmi les supports Patrick Déry, cofondateur du Groupe de recherche écologique de la Baie (GREB), qui a contribué à l’élaboration du système de chauffage de l’eau par le solaire photovoltaïque, l’évaluateur régional Louis Parent (Immotech), et la chaire de recherche TERRE du Cégep (voisin) de Jonquière, qui a contribué à l’élaboration de la maison et qui va observer ses performances pendant quatre saisons. Les stagiaires et jeunes collaborateurs d'Écohabitation (ci-dessus en photo avec Alain) ont aussi contribué à l'élaboration du modèle énergétique !
Côté compagnies locales, basées à la Baie et Hébertville, Alain Hamel salue notamment l’engagement sans failles de Béton Multisurfaces, qui a réalisé les comptoirs, douches, planchers, seuils chauffants, de Moulures SMDT, fournisseur de pin et mélèze locaux pour les moulures, planchers, poutres et revêtement extérieur, et de l’électricien Pierre Vézina, de la compagnie Réjean-Tremblay.
Une maison expérimentale: chauffage au photovoltaïque, "Remote Wall", potager intérieur...
Pour les amateurs de performance énergétique, la maison d’Alain Hamel est un Eden. Le principe solaire passif (fenêtres au sud, murs épais, sols et murs qui stockent la chaleur…) est ici accompagné de petites prouesses techniques qui permettent à la maison de produire le peu d’énergie qu’elle consomme. On y trouve notamment des seuils de béton chauffants sous toutes les ouvertures (portes et fenêtres) qui pallient les déperditions de chaleur et la stockent grâce à leur inertie thermique, et surtout, un système ingénieux qui permet aux panneaux photovoltaïques de chauffer l’eau et la maison (d’habitude, c’est le solaire thermique, bien plus cher, qui remplit ce rôle). Sur cet aspect déterminant et pas mal révolutionnaire, nous vous suggérons vivement de lire cet article de notre dossier.
Autre aspect novateur : le système « Remote Wall » a été adopté pour éviter la condensation - et donc les moisissures - à l’intérieur des murs très épais (35 cm!).
Une maison épurée et confortable
Mais ce n’est pas le tout de faire de sa maison l’avant-garde de l’efficacité énergétique. Et l’ambiance dans tout ça? Et le confort? Trois jeunes collaborateurs et stagiaires d’Écohabitation ont effectué cet été un petit voyage d’étude à la maison Kénogami. Ils ont apprécié « la sensation de masse harmonieuse, de calme et de sécurité, l’aspect simple, chaleureux et fonctionnel, et l’absence d’odeur malgré le fait que les matériaux étaient tout neufs. »
Sans compter, évidemment « l’incroyable emplacement, avec un très joli ponton sur le lac! »
Autres points forts de cette maison pleine de surprises : un mur végétal hydroponique en plein milieu de la maison! Poivrons… tomates… coriandre… fraises… persil… basilic… Le potager intérieur, c’est une idée brillante quand on vit dans un climat nordique. Sans oublier l’accessibilité universelle. Il est possible de n’utiliser que le rez-de-chaussée, et les portes ont été conçues pour qu’une chaise roulante puisse circuler d’une pièce à l’autre.
Combien ça coûte?
Certes, la maison Kenogami a coûté… 700 000 $. Ce qui n’est pas rien! Mais c’est une maison expérimentale, volontairement « redondante », avec de nombreux systèmes, ce qui n’est pas obligatoire pour une maison solaire passive. Le chiffre à retenir, aux yeux d’Alain, serait plutôt « +10% ». Ce qui signifie qu’une maison conçue de manière solaire passive (fenestration majoritairement au sud, compacité, matériaux favorisant le stockage de chaleur, isolation et étanchéité record) peut ne coûter que 10% de plus qu’une maison conventionnelle. Incroyable, mais vrai. Nous explorons plus en détail dans un article les différence de coûts d'une construction de maison selon l'efficacité énergétique du bâtiment.
Et pour conclure….
C’est la première fois au Québec, et peut-être au Canada qu’une maison atteint un tel degré de performance énergétique : l’énergie nécessaire à son chauffage lors de la plus froide soirée d'hiver équivaut à celle d’une cafetière électrique qu’on aurait oublié de débrancher et qui ne se mettrait pas en veille. Ou encore à celle dégagée par une vingtaine de personnes rassemblées autour d’une table. « En termes d’efficacité énergétique, tout a été appliqué à la lettre. Cette maison est difficile à battre, c’est le nec plus ultra au plan technique » salue Emmanuel Cosgrove, le directeur d’Écohabitation et conseiller d’Alain Hamel pendant la construction.
Pour l’autoconstructeur, cette maison est aussi l’amorce d’une révolution intérieure. Placée en pleine nature (son « walkscore », c'est-à-dire la possibilité de rejoindre un service à pied, est de zéro!), elle ne constitue pas un idéal écologique; mais Alain a souhaité réduire son empreinte sur l’environnement en construisant un édifice bien plus petit et plus compact que le précédent. Par ailleurs, au plan professionnel, il s’est juré de ne plus jamais participer à la construction d’une maison conventionnelle. « Il faut construire des maisons qui tiennent longtemps debout, pour ne pas dévorer les ressources naturelles. Il faut penser à long terme. »
Quand elle brûle naturellement, la forêt boréale se régénère, se renforce. « Si on file la métaphore, reprend Emmanuel Cosgrove, on pourrait dire que cet incendie, ce tourment d'une famille, auront permis à Alain, mais aussi à toute la gang d'Écohabitation, de participer à la naissance d'une maison hors-normes. Qui pourra servir de référence à toutes les suivantes. »
Super, bravo et beau défi .
je construit moi même ma maison ( Fossembeault sur Lac )je l'ai commencé en bloc isolant , pourriez vous me dire comment avez vous réussi à remplir vos cadre de fenêtre en mousse polyuréthane ?
Vous rencontrez serait un plaisir .
de mon bord pour éviter les pertes de chaleur (été ,hiver) je prévois la pose de volet roulent . empêchant la nuit la chaleur de sortir l'hiver ,et empêchant la chaleur de rentrer le jour l'été, qu'en pensez vous?
Bonne journée
Marc
j’oubliai , pourquoi mettre du verre dans votre dalle de béton?
Volets roulants: excellent, nous avons publié récemment un article sur le sujet, que vous trouverez sur notre site. Pour les deux autres questions, je les poserai à Alain.. quand il aura deux minutes :-)
Sur quel site pouvons-nous avoir de plus de renseignements ? Merci !
Notre site contient des centaines d'articles sur les maison écologiques. De quels renseignements parlez-vous? Merci!
Élégance et rendement énergétique ne vont pas toujours bon ménage mais pour cette maison-ci Alain, c'est véritablement réussi. Chapeau ! Et bravo pour cette certification LEED Platine, c'est vraiment remarquable. Je vais fort probablement bloguer sur le sujet si tu me le permets. Meilleures salutations.
Bonjour Denis, merci pour les compliments et oui tu as la permission de bloquer sur le sujet
C'est d'ordre esthétique, le résultat est amplifié lorsque le soleil fait reluire le verre, c'est vraiment joli.
Il y'a une petite erreur dans l'article, les cadres sont déjà isolés, par contre les unités ouvrantes insérées dans les cadres n'étaient pas isolées ni étanches au périmètre. C'est à cet endroit que nous avons utilisés le polyuréthane.
ok , il te suffit juste de remplir de polyuréthane seulement sur les parties ouvrantes ? j'ai quelques fenêtres qui n'ouvrent pas donc j'ai pas besoins sur celle ci?
Faut il faire une demande spécial pour avoir les cadres isolées ou bien le sont elles naturellement ?
pas encore trouvé votre commentaire sur votre site , mais j'y travail.
bonne journée et merci.
Marc D
Cela dépend du type de fenêtres et de la méthode de fabrication. La majorité des fenêtres fabriquées au Québec ne contiennent pas d'isolant dans les cadres, les fabricant utilisent des chambres d'air. Beaucoup de facteurs influencent les performances d'une fenêtre ; son emplacement dans le mur, la méthode d'installation, le type de verre et d'intercalaire ainsi que le ratio cadre/surface vitrée. Avant de choisir, une bonne modélisation vous indiquera la voie à suivre afin de créer un bilan énergétique positif. La performance énergétique et environnementale d'un bâtiment est décuplée si un soin particulier est apporté en phase de préconception, les logiciels de modélisations et l'évaluation préliminaire LEED permettent de cibler efficacement les actions offrant une période de retour sur investissement raisonnable, c'est le secret d'une maison verte performante et durable.
est il possible d avoir de référence de compagnie qui fabrique des fenêtres comme les votre en Ontario ?
j'ai prévu de mettre mes fenêtre plus vers l intérieur pour laisser la place à mes volets roulants (si en Europe ils sont capable de me fournir les moteurs en 110v et 60 hz je prévois de les importer ils sont très bon marché comparativement à ici).
Réponse d'Alain: "C'est Glass-Vision, ils sont distributeurs des produits Inline Fiberglass, les portes de fibre de verre sont distribuées par Fibercraft."
Bonjour Marc, deux choses, mettre les fenêtres trop à l'intérieur réduira leurs gain solaire et vous serez dans l'obligation de retirer de l'isolant afin de laisser de la place pour le boitier. deuxièmement, acheter vos volets en Europe pour sauver quelques $$$ pourrait vous occasionner des problèmes pour la disponibilité des pièces et l'application de la garantie, de plus, si le produit est abimé pendant le transport car c'est extrêmement fragile, vous serez dans une très mauvaise position. En achetant des produits Québécois vous faites travailler des gens ici, qui payent des impôts et taxes ici tout en offrant des produits de qualité et un excellent support technique. Croyez-moi, le jeu n'en vaut pas la chandelle.
Juste une petit mot pour te féliciter mon cher Alain ;)
3,846 $/m2 ! On peut faire mieux pour moins chère (entre $130 et $170/m2 sans terrain et en prenant en compte les crédits par rapport aux options de base élimées telle raccordement aux réseaux de gaz naturel..). Il est en fait possible de construire au Québec des maisons neuves avec une meilleure performance énergétique globale (qui génèrent deux fois plus d’énergie qu'elle consomment)si on intégrè plus efficacement les systèmes. Par exemple, une maison en terre compressé stabilisée avec une meilleure utilisation de l'espace (2 étages, garage et espaces tampons au Nord), des doubles vitrages au sud avec des volets isolants, un toit solaire PV intégré de 10 kW (qui peut alimenter une Nissan Leaf et une Chevy Volt gratuitement) avec stockage thermique (eau) stratifié et une petite pompe a chaleur source eau (sans échangeur hors de la maison) peut être construite pour le même prix qu'un maison typique pour laquelle on fait venir le gaz naturel et dans laquelle on installe un système de chauffage au gaz naturel, qui utilise une ossature bois et un toit en asphalte. Qui plus est, l’énergie grise des matériaux telle brique cuite et autre (isolants...) est bien plus élevée.
J'imagine que oui, c'est certainement possible de faire mieux... Sur papier, dans la vraie vie et au nord du Québec, c'est autre chose. Bonne chance dans vos projets.
Errata: J'ai mélangé les unités. On peut faire entre 130 et 170/pied carré (soit environ 1400 $ a $1830/m2). Je trouve l'intention de la maison Kenogami tout a fait louable. Oui, nous devons regarder aux solution éco-énergétiques innovantes. Le problème est de s'assurer que l'on oubli pas que éco veux aussi dire abordable (économique). Il est possible de construire des maisons neuves ayant une telle performance qu'elles ne coutent pas plus que la moyenne des maison dans la même catégorie. Il est aussi plus "vert" au Québec de concevoir des maison que peuvent se passer du gaz naturel (notre électricité est 100% renouvelable - hydro/éolien). Le gas naturel sur le continent americain a des hautes chances de venir des gaz de schiste (fracking), soit des gaz bitumineux. Dans un soucis éco au sens de écologique, il n'est pas cohérent de consommer ce genre d’énergie (qui en plus a de bonne chance d’être importée). Une toiture métallique, ça coute aussi pas tellement moins qu'une toiture PV intégrée, et le temps de retour énergétique est bien plus élevé (energie grise ou embodied energy en Anglais). En fait les economie grace au fait d'éviter les cout d'infrastructure pour faire venir le gaz naturel, d'éviter les couts de chaudière ("furnace" en Anglais, fournaise comme on dit au Québec), d’éviter système de distribution de chaleur (tuyauterie ou "ducts system" en Anglais) ainsi que les économie des frais fixes du gas payent un system solaire qui peut amplement fournir toute l’énergie de chauffage et autres besoin (eau chaude, électricité pour électroménager, éclairage, voitures électriques) d'une maison passive qui utilise la pointe de la technologie (équipements Energy Star, éclairage LED, réfrigérateur intelligent avec congélateur en bas). Pour arriver a cette performance économque, il faut simplement faire des choix qui payent: pas de bungallow mais une maison de forme rectangulaire simple sur deux étages, utilisation des volets isolants, pas de sous-sol (une maison solaire passive est fraiche grâce a sa masse thermique et ne donnera pas de problèmes de moisissures, et un meilleur éclairage moins déprimant). Eco veut aussi dire une bonne gestion de l'espace. Il est possible de réduire de moitié l'espace chauffé en créant des espaces multi-usages et intelligent. Les européens (dont Ikea) peuvent nous le démontrer facilement. Ne cédons pas au "urbain sprawl" dans ni dans nos quartiers, ni dans nos maisons. C'est fascinant les économie auxquelles nous pouvons arriver grâce a une gestion optimale de l'espace. N'oublions pas que le solaire passif ne s’arrête pas a l’intérieur de la maison. Des arbres feuillu au Sud, et Sud-Ouest et en partie au Sud Est font des miracles pour diminuer les besoins de clim. Des arbres a végétation persistante (sempervirent) au nord, et Nord Ouest peuvent aussi réduire les besoins de chauffage, surtout dans les régions venteuses. Il y un nombre importantes de mesures qui ne coutent pas plus et qui ont un effet si important.
Ma conclusion est qu'il est impératif de proposer des solution éco-énérgetiques qui sont abordables et qui prennent en compte tous les aspects énergétique (énergie grise, transport, pollution produite dans la production des matériaux ou des énergie) et sur le cycle de vie du bâtiment -cout net actualisé en kWh (LCOE en Anglais) des solutions énergétiques, ainsi que la valeur résiduelle (de revente) du bâtiment au bout de 20 ou 50 ans. Il faut aussi prendre en compte les variations possible des couts énergétiques ("sensitivity" analysis). Et ceux qui pensent que le gaz naturel va rester au même niveau de prix actuel se leurrent. Et pour limiter les risques, il n'y a rien de mieux qu'une stratégie qui encourage l"auto-production. A ce niveau, le solaire PV est aujourd'hui une source d’électricité abordable lorsqu'elle est intégrée dans la conception du batimment et remplace la couverture (au lieu de s'y superposer).
Re bonjour Frederic
Je comprends votre point de vue sur la nécessité de concevoir des bâtiments efficaces, performants et économiques mais, afin de vous mettre dans le contexte, il est important de faire une petite mise au point en ce qui concerne notre maison.
Il est capital de prendre en compte que nous avons construit une maison selon nos goûts et nos besoins, c'est une résidence haut de gamme qui inclut la majorité des attributs que vous soulignez dans votre second commentaire.
Votre idéal de maison écologique est différent du notre pour une foule de raisons mais nous,on l'aime et l'apprécie jusque dans ses moindres petits détails. Certaines solutions comme le PV intégré à la toiture ne me semblaient pas approprié en termes de durabilité et de performance, surtout dans une région où les précipitations de neige sont abondantes, l'installation sur le terrain représentait une bien meilleure alternative en terme d'entretien et de performance. Avouons qu'une installation PV a une durée de vie de beaucoup inférieure à une toiture métallique et que le remplacement de celle ci nécessitera un investissement important dans, disons 30 ans, comparativement à 75 ans dans l'autre cas. Jumeler ce facteur avec la production d'énergie stoppée 4 mois par année et vous comprendrez que nous avons un net avantage.
Chaque maison est unique, cependant elle se doit d'être conçue en fonction du climat et de ses habitants. Pour le gaz, dans un souci de résilience, cette source d'énergie a le mérite d'être facilement stockée sur le site afin de servir de soutien aux énergies renouvelables, privilégiées dans ce cas précis. Lors de coupures de courant, la chaudière prend en charge le chauffage de l'eau et des espaces normalement fournis par le photovoltaïque tandis que cette source d'énergie (PV) est dédiée au maintien des autres fonctions.
Vous savez, la maison Kénogami n'est pas la maison écologique exemplaire que tout le monde pourrait se payer, mais, le fait de démontrer qu'il est possible de construire ce type de résidence est lui, très important.
Si je peux me permettre de vous donner un petit exemple, je vais vous démontrer que cette approche n'est pas inefficace et que ce genre de stratégie est le même dans le domaine de l'automobile et de l'électronique.
Prenons une petite compagnie nommée Tesla, dirigée par un visionnaire du nom d'Elon Musk. Ils ont créé un nouveau créneau de voiture haut de gamme tout électrique avec une autonomie de plus de 500 kilomètres, un comportement routier faisant pâlir l'étoile de certains bolides exotiques doublée de la meilleure cote de sécurité sur le marché... C'est un bijou d'ingénierie... Tout ça pour 100 000$ US, pas donné mais, savez vous quoi, les autres fabricants embarquent dans la danse afin de produire des modèles mûs à l'électricité de plus en plus performants et accessibles.
C'est la même chose dans l'habitation, prouver que ça fonctionne stimule le marché et d'autres emboîterons le pas en rendant accessible à monsieur et madame tout-le-monde des résidences écologiques frugales, durables et économique.
D'où la bonne vieille expression ; Il faut apprendre à marcher avant de courir... tout en mâchant de la gomme.
À+, c'est toujours un plaisir de discuter avec des gens passionnés
Alain Hamel
Merci de votre réponse Alain.
Pour commencer, laisser moi vous dire que malgré mes critiques, je trouve que ce que vous avez fait contribue positivement à changer le statut quo en construction. Oui, il est vrai qu'il y a tant de maisons de luxe, de sorte de châteaux qui n'ont pas grand soucis au niveau de l’efficacité énergétique. Donc, Bravo pour inspirer a ces gens qu'est-ce qu'ils peuvent faire quand le fric leur sort des oreilles. Ceci dit, il ne faud pas donner la fausse impression que l’éco-énergetique n’est possible que pour les gens ‘’rich & famous ‘’ tel que vous-meme (Ahah).
Je suis un grand fan de Tesla, donc je suis votre raisonnement si il s'inscrit dans la même démarche. Il est toutefois bon de noter que Tesla a commencé par une voiture sport de 100 000 $ (Roadster), puis a sorti un Sedan plus familiale (entre 50 000 et 70000 $) plus abordable mais encore dans un créneau de luxe, mais qu’ils visent a terme un marché de véhicules plus abordables.
Pour ce qui est de votre commentaire par rapport au toit solaire, je vois que vous ne comprenez pas bien qu'il est possible d'en obtenir de l’électricité 12 mois par an. Avec une latitude au dessus de 45 degrés, et si le pan entier du toit face au sud est intégrée avec des panneaux solaires, la neige ne reste pas et glisse au premier rayons de soleil. C'est l’expérience (du Nord de l'Ontario) qui le démontre même dans les climats similaire ou pire que le votre.
En deuxième lieu même si avait une perte de production éclectique entre 30 et 75 ans (évalué a environ 20% en dessous de la performance a la trentaine année entre la 30eme et 80eme année avec les produits modernes), le PV serait tout de même en mesure de produire une quantité d’électricité appréciable (50 a 60% de la puissance nominale initiale avec une maintenance décente). Et même si il n'y avait plus aucune production, une toiture PV intégrée devrait être au moins aussi durable qu'une toiture métallique, en qualité de revêtement extérieur.
Il est vrai que le gaz propane est pratique. Mais il ne faut pas oublier que c'est un produit pétrolier dérivé de la production du pétrole. Bien que sa combustion soit plus propre que les autres hydrocarbures, celle ci produit des gaz a effet de serre, et sa production (la plupart du temps bien lion du lieu d'utilisation) ainsi que son transport résultent en un pollution importante. Le propane vendu et utilisé au Québec est essentiellement produit dans les raffineries pétrolières (renseignez vous, par curiosité), qui a ma connaissance sont aux États unis, en Alberta. Bien que certaines raffineries sont a Montréal ou en Ontario, il y a de bonnes chances que le propane que vous achetez viennent de régions bien plus éloignées (et des raffineries qui traitent les pétroles bitumineux).
Vous me direz qu'il est en théorie possible de le remplacer par du bio-méthane, mais le cout et la disponibilité rendent ce genre de solution peut abordable ou pratique mis a part des cas d’exception (si vous êtes proche d’une unité de production de biogas).
Vous savez Alain, je pense qu’il faut éviter de tomber dans le piège de l’illusion que l’on a quand se focalise trop sur l’intensité énergétique comme base de jugement en éco-énergétique. En Amérique du Nord, les véhicules et les maisons ont depuis des décennies améliorés leur intensité énergique (sont plus efficaces), mais d’un autre coté, ces gains sont annulées et on observe en fait une augmentation de la consommation du au fait que les gens choisissent des véhicules plus lourds et de plus grosses cylindrés, roulent plus. Même chose avec les maisons. On veux des maisons plus spacieuses que nécessaire pour nous assurer un confort raisonnable, par manque d’efficacité dans la gestion de l’espace. Une vrai maison éco-énergétique, c’est une maison qui est efficace dans au niveau globale, et l’efficacité de l’énergie passe par l’efficacité dans la gestion de l’espace. Je ne parle pas de vivre comme dans les pays en voie de développent ou les gens s’entassent dans des espaces confinés. Mais franchement, un couple peut bien vivre dans moins de 100 m2, et une famille d’un couple et deux enfants ne nécessite pas plus que 2 chambres de plus (possiblement avec salle de bain pour les enfants).
Pour ce qui est de la résilience en cas de panne d’électricité, bon nombre d’appareil qui fonctionnent au gas (naturel ou chauffage) ne fonctionnent que lorsqu’il y a du courant. Il est plus judicieux a mon avis de dépenser un peu plus pour des batteries (les batteries de EOS Energy sont a 175/kWh de capacité de stockage, soit $0.125/kWh LCOE ce qui est en fait moins que le LCOE du gaz propane, surtout quand on ajoute les frais de location ou d’achat de cuve de stockage. L’énergie propre de Hydro Québec peut y être stockée pour assurer de nombreux jours d’autonomie, et le solaire peut recharger ces batterie pour assurer les charges critiques en case de rupture de courant.
Quelle est le cout des énergies grise pour les matiaux utilises. Une maison traditionnelle demande plus d’énergie pour ses matériaux que ce qu’elle consomme dur 20 ans ! Quand on utilise de l’isolation avec des polyisocyanurate, du béton, des briques cuite… on utilise vraiment beaucoup plus d’énergie grise qu’avec d’autres produits tel isolation en cellulose, block de terre compressée stabilisé (rammed earth au Compressed Earth Block voir http://rammedearth.blogspot.ca/2006/11/rammed-earth-in-quebec.html), qui peut être produite avec la terre sur le lieu de construction.
Pour finir, 13 a 15 kWh/m2 pour le chauffage, c’est extraordinaire, mais quelle est la consommation globale de la maison par an (incluant chauffage, eau chaude et électroménagers). Combien de tonnes de CO2 est-ce que la maison demande a construire, et produit par ans durant son utilisation, et quelle est le niveau de non-toxicité (et impact sur l’environnement) des processus et matériaux utilisé? En bout de ligne, ce sont a mon avis les critères le plus important pour définir une maison éco-énergétique.
Bonjour,
Je suis arrivé sur cet article par le biais d'un ami en ayant fait la promotion.
Cet habitation semble être réussite d'un point de vue énergétique et architectural. Je m'interroge toutefois sur l'aspect environnemental. Est ce que les économies d'énergies réalisées sur la durée de vie du bâtiment justifie la quantité d'énergie grise contenue dans les matériaux d'isolation et d'étanchéité auxquels vous avez eu recours à grands renforts(tape, polyuréthane etc?
Pourriez vous donc m'éclairer svp sur ce coût environnemental?
Cette question n'a évidemment pas pour but de dénigrer votre projet mais plutôt d'en apprendre davantage sur votre réflexion.
Merci
Vivien
Bonjour M Hamel
J'aimerais d'abord vous féliciter pour votre réalisation. Votre maison, est belle, a votre goût, autonome point de vue énergétique et contrairement a bien des théories elle existe:-) ! Je trouve aussi très généreux de votre part de faire profiter aux gens vos connaissances et expériences en cette matière encore Bravo !!
Je me demandais si vous aviez eu de la difficultés a obtenir le raccordement de votre système d'énergie PV au réseau d'HQ car je crois que cela nécessité une demande particulière ?
Je vous pose cette question car je viens d'acquérir un terrain sur la rive sud de Québec et je me lance dans la construction d'une maison plus verte et aussi la plus eco énergétique que possible. J'ai une certaine expériences dans la construction résidentielle standard mais lors d'une conférence sur le projet de maisons equilibrium il y a quelques années on soulignais, a l'époque, la retissance d'HQ a accepter des sources d'énergie de ce type dans son réseau!
Je viens tout juste de découvrir votre projet mais j'entend bien vous lire minutieusement et m'inspirer de votre approche que je trouve excellente.
Pour ce qui est des simulations d'économies d'énergie avez vous des logiciels ou des sites a me suggérer ?
Merci de me lire !
Au plaisir de peut être se rencontrer un jour !
Ghislain Lachance
Bonjour Ghislain
Merci pour les compliments. Du côté d'hydro Québec, le processus a été long mais c'était dû à un congé de maladie... Donc, quelques mois après ma demande, les gens d'hydro ont pris les choses en main et procédé à l'installation du compteur, le processus est relativement simple mais vous aurez besoin d'électricien expérimenté dans le domaine, pour le support et l'achat d'équipements je vous recommande fortement Matrix Energy de Montréal.
Avoir une bonne expérience dans la construction standard est un minimum car le type de bâtiment que vous voulez construire demande un niveau de connaissance plus pointu dans plusieurs disciplines touchant au merveilleux monde de la construction.
Je vous recommande fortement d'assister à quelques unes de nos formations pro qui s'adresse à ceux qui veulent aller un peu plus loin.
Si vous avez des besoins particuliers, nous offrons aussi le service consultants Écohabitation, service qui pourrait prendre en charge certains étéments tels que la modélisation et la révision du désign, le support chantier est aussi offert.
Bonjour Vivien
Je crois que la certification LEED définie bien cet aspect par son système de pointage élaboré. Je vous recommande de prendre connaissance du manuel, disponible sur ce lien, http://www.cagbc.org/AM/PDF/LEED_Canada_for_Homes_2009_RS+addendum_FR.pdf
La maison Kénogami a obtenue 106 points sur un total de 136, ce qui est tout de même le record Canadien.
Merci de votre intêret
Alain
Ma construction avance à bon train , j'ai suivi quelques uns de vos conseils donc j'en suis satisfait , par contre s'il y a revendeur de fenêtre en fibre de verre au QUÉBEC que je pourrais conseiller à FUIR A TOUT PRIX c'est bien Glass Vision, leur technique de commercialisation son digne de voleur bien expérimenté et bien irresponsable .
Donc pour ce qui est du produit en temps que tel j'ai pas grand choses à dire pour l'instant .Par contre le service après vente directement Toronto est présent .
Bravo! Quelle réalisation impressionnante et inspirante!
Robin Gauthier-Ouellet
Écohabitations boréales
Merci Robin
Pas mal certain que tu serais en mesure de construire quelque chose de similaire, si tu as besoin de conseils n'hésite pas.
Une magnifique construction à basse consommation !
M. Duchatelet, vous mentionnez être insatisfait de Glass Vision, pourquoi? je considère aussi les produits Inline pour mon projet (la maison Kenogami est un inspiration pour plusieurs) et puisque Glass Vision sont les distributeurs de Inline, il est donc important de distinguer si votre insatisfaction origine du produit ou du distributeur. Merci d'avance de bien vouloir partager avec nous.
Ceci est valable aussi pour d'autres utilisateurs
Pierre Gingras
Mon insatisfaction est du revendeur pour êtres capable de ce placer , il vous explique que le produit coûte le même prix que du standard ( fenêtre PVC aluminium ) je lui demande de venir lui même prendre les mesures chez nous ( construction béton ) j' ai commandé du triple verre . Pour ce qui a été de la livraison bien elle été bloqué à Torronto , temps que le paiement total ne soit dans leurs compte et que ce n était non négociable . Ces informations ne correspondent pas avec l entente de la soumission signée au préalable . Bref tes bloqué donc tu paie , puis tu reçois 3 fenêtres qui ne rentre pas dans les châssis car elles sont trop grande et tu ne reçois que du double vitrage. Et comme réponse tu as quoi ? ....quand c est du triple vitrage c est marqué , et pour mes fenêtres trop courte Mr me réponds moi je ne tenais pas le bon côté du ruban a mesuré . Puis suite a cela j'ai eu 3 confirmations de ce que j avance Glass Vision service après vente Nul...
Bonjour,
J’aimerais savoir quel a été le processus utilisé pour intégrer du verre dans la dalle de béton? Comment vous êtes-vous approvisionnés pour ce verre? Et finalement avez-vous eu des réticences de la part du finisseur de béton concernant l’intégration du verre? avez-vous des conseils pour quelqu’un qui voudrait aussi intégrer du verre dans une dalle?
Bonjour !
Je ne peux malheureusement répondre pour M.Hamel, mais je vous invite à lire notre dossier sur le sujet. Il vous éclairera sans doute. Ici : http://www.ecohabitation.com/actualite/nouvelles/nos-bouteilles-transformees-trottoir
Bons travaux !
Rebonjour,
Alain Hamel nous a fourni une belle réponse que voici :
Bon, il y’a deux méthodes utilisées pour intégrer le verre au béton :
La première consiste à remplacer une partie des agrégats par du verre recyclé concassé. Un seul bémol, le verre doit être d’une propreté irréprochable car certains résidus pourraient causer un changement imprévisible des propriétés du béton. Ex : Certains résidus de boissons gazeuses contiennent du glucose, qui est en fait un ralentisseur de prise. Ceci pourrait occasionner certains problèmes de logistique lors de la coulée sans toutefois en affecter la qualité.
La deuxième est de ne pas réduire la teneur en agrégats et de saupoudrer ou semer du verre concassé de diverses couleurs et formes, des coquillages ou autres formes d’agrégats décoratifs. Un seul petit bémol, qui vaut pour les deux méthodes, l’utilisation de verre trempé pourrait s’avérer problématique, sa dureté supérieure compromet légèrement la qualité du fini. Il faudra, dans ce cas, doubler, voire tripler la période de séchage avant le travail de polissage.
Je vous confirme qu’il est beaucoup plus aisé d’utiliser la deuxième méthode, celle-ci augmente la prévisibilité du rendu esthétique final et a le mérite d’être logistiquement beaucoup plus simple, il existe plusieurs fournisseurs de ce type de matériel sur le marché. Renseignez-vous auprès d’une entreprise spécialisée dans ce type de travail.
Bonne chance