Complexe Jean-Dallaire

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L’Office de l’Habitation de l’Outaouais (OHO) et Écohabitation, en partenariat avec l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) se sont attaqués à la question de l'adaptation du cadre bâti existant aux vagues de chaleur.

Le problème

• Un nouveau défi, les vagues de chaleur
• îlots de chaleur urbains

Modéliser pour s'adapter

• Simulations énergétiques pré et post-rénovation
• Effets sur le confort des occupants en période de canicule

Efficacité des différentes solutions

• Pare-soleil, mur végétal, toit blanc
• Climatisation
• Recommandations

Cette étude démontre que les rénovations effectuées au complexe Jean-Dallaire diminueront les coûts d’exploitation annuels de manière significative. Toutefois, elles n’amélioreront pas le confort thermique des occupants en période estivale, notamment au cours des périodes de chaleur intenses, l’inverse risquant en réalité de se produire!

Les résultats des scénarios suggèrent cependant qu’il est possible d’améliorer significativement le confort des occupants en adoptant des mesures structurelles passives simples, notamment l’ajout de pare-soleil, de couverture végétale et de toit blanc. Ces solutions ont non seulement l’avantage d’être efficaces pour les occupants, elles permettent aussi de réduire l’effet d’îlot de chaleur dans tout le quartier. Ces systèmes ont aussi le bénéfice d’être résilients, en cela qu’ils fonctionnent même en cas de pannes de courant! De même, comme la modélisation de l’atténuation des îlots de chaleur l’a démontré, il serait pertinent d’agir à la source de ceux-ci en augmentant la canopée, en réduisant les espaces minéralisés et en recouvrant les surfaces extérieures foncées comme la brique brune avec des matériaux plus pâles.

Financée par la Société d’habitation du Québec (SHQ) dans le cadre du Programme d’appui au développement de l’industrie québécoise de l’habitation (PADIQH), cette étude de cas présente les enseignements des professionnels œuvrant dans le logement social et communautaire du Québec. Elle est la troisième d’une série de quatre études qui mettent de l’avant des projets exemplaires financés par le programme Accès Logis et par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) !

Équipe

Office d'habitation de l'Outaouais (OHO)

Partenaire

Qui sommes-nous ? | C’est à la suite de la création de la Société d’habitation du Québec, en 1967, que les Offices municipaux d’habitation ont vu le jour au Québec, en 1969. L’Office municipal d’habitation de Gatineau, Hull à l’époque, a reçu ses lettres patentes le 15 octobre 1969. Dès 1970, l’Office mettait à la disposition des ménages à faibles revenus 125 unités de logement sur les rues Mutchmore et Lesage, dans le secteur Hull. Au cours de ses 40 ans, l’Office est passé d’un gestionnaire d’immeubles à un gestionnaire de milieu de vie.
La mission | L’Office a pour mission d’intervenir dans le domaine de l’habitation en offrant un logement et un milieu de vie de qualité aux personnes à revenu faible ou modeste.
La vision | L'Office d'habitation de l’Outaouais veut être reconnus pour son leadership en l'habitation et la force de ses partenariats.

Institut national de santé publique du Québec (INSPQ)

Partenaire

Créé en 1998, l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) est un centre d'expertise et de référence en matière de santé publique au Québec. Notre objectif est de faire progresser les connaissances et les compétences, de proposer des stratégies ainsi que des actions intersectorielles susceptibles d'améliorer l'état de santé et le bien-être de la population.
Nos experts, qui proviennent de domaines aussi distincts que les sciences appliquées, les sciences de la santé et les sciences sociales ou humaines travaillent de concert avec le réseau de la santé et les milieux de l'enseignement et de la recherche, afin de développer et mettre en commun les connaissances et les compétences en santé publique.