Le projet Mont-Sauvage surplombe une petite rivière au creux d’un boisé à Sainte-Adèle. Évoquant les pavillons de camps des Laurentides, le chalet de 1800pi2 est construit de plain-pied et s’intègre discrètement dans le paysage sylvestre. Son plan en T sépare l’aile de nuit des espaces de jour qui s’ouvrent vers l’arrière du terrain. Le salon, la salle à manger et la cuisine s’organisent autour du foyer central de l’aire ouverte. Habillée de planches de cèdre, la véranda trois-saisons prolonge l’axe principal vers la lisière du bois.
Le revêtement extérieur, en bardage horizontal de pin vert forêt, renforce la linéarité du plan et camoufle le projet dans son contexte forestier. Le grand toit à pente faible recouvert de tôle métallique à joints debout crée avec ses larges débords une protection efficace contre la surchauffe solaire et les intempéries. Les cavités de l’ossature de bois en 2x8 et la toiture de la maison sont remplies de fibre cellulosique, tandis que la structure est recouverte de panneaux de fibre de bois, conférant à la maison une performance énergétique supérieure et une isolation entièrement bio-sourcée. Témoin de l’efficacité de son enveloppe, le bas chalet revêt l’hiver un impressionnant manteau de neige, se fondant encore d’avantage au territoire sauvage.
Photos: Raphaël Thibodeau
