LEED Habitations 2009
Votre question porte sur l'utilisation de plantes grimpantes sur des murs, qui est une intervention d'aménagement paysager écologique. Selon le Centre de l'environnement de l'Université de Toronto, les "murs verts" ont fait leur preuve quant à la réduction des îlots de chaleur urbains, la réduction de la consommation énergétique de la maison et l'amélioration de la qualité de l'air. L'étude conclut également que les murs intégrant des plantes grimpantes peuvent constituer un isolant efficace en hiver et couper les déperditions thermiques attribuables au vent, à condition qu'elles soient de très bonne épaisseur.
Malgré ces avantages, les murs végétaux ne sont pas reconnus dans LEED pour les habitations. Le critère (AES 3) qui reconnaît des efforts visant à réduire les îlots de chaleur ne concerne que les entrées, les trottoirs, terrasses et les toits. Puisqu'il fait l'objet d'une évolution continue nous espérons qu'une future version reconnaîtra les murs végétaux.
Une maison couverte de plantes grimpantes.
Crédit photo: Kyle Rush sous licence Creative Commons
Bonjour,
Il est possible de mesurer sa consommation électrique en temps réel avec un compteur de consommation branché à l'arrivée électrique de l'habitation. Cet appareil coûte de 50 à 200$ et permet d'observer directement les effets des diverses mesures prises pour réduire sa consommation.
En haut à gauche, un compteur de consommation. Crédit Benjamin Zizi pour Écohabitation.
Également utile, le wattmètre est un appareil que l'on branche dans une prise électrique avant d'y brancher l'appareil de son choix. On obtient alors des données complètes sur la consommation de l'appareil en question. Un wattmètre coûte de 15 à 30$.
Wattmètre. Crédit Benjamin Zizi pour Écohabitation
Les informations et photos ci-dessus sont extraites de la fiche d'Écohabitation « Les charges fantômes, ou comment lutter contre la consommation électrique invisible ». D'un intérêt tout particulier pour vous, la section Comment chercher et réduire les charges fantômes de vos appareils ?
Eviter les îlots de chaleur dans les zones urbaines est essentiel car ceux-ci causent de nombreux problèmes. À l'échelle d'une cours intérieure, ils peuvent créer un inconfort car ils ont pour effet d'augmenter la température des sites. Cette hausse de température peut intensifier l'utilisation de la climatisation qui, ironiquement, fait accroitre la température à l'extérieur. Ce phénomène a plusieurs conséquences; il diminue la rosée, la brume et le brouillard urbain qui contribuent à épurer l'air des aérosols et de certaines poussières et pollens en suspension. Il augmente la pollution de l'air en aggravant l'effet de smog et les effets d'inversion atmosphérique qui confinent certains polluants sous le plafond urbain. Enfin, il renforce les impacts sanitaires et socio-économiques dûs aux vagues de chaleur.
Ceci dit, vous pouvez opter pour un revêtement plus adéquat pour votre stationnement. Au Québec, le béton blanc ou gris est de plus en plus populaire et il est reconnu par le guide de certification LEED Canada pour les Habitations. Vous avez aussi la possibilité de recourir à un pavage alvéolé. Ce type de pavage présente l'avantage d'être perméable aux eaux de ruissellement s'il est installé sur une sous base poreuse et qu'un système de drainage adéquat est mis en place. La couche de base devra être de 6 pouces d'épaisseur (150mm). Ce type de revêtement est également agréé par LEED et permet, en plus de réduire les îlots de chaleurs, d'augmenter la perméabilité du lot. LEED suggère également de planter des arbres à proximité des surfaces enclines aux îlots de chaleur. Ceux-ci doivent être disposés de telle sorte que leur ombre recouvre 50 % de ces surfaces au solstice d'été.
Bonne journée,
Commentaires (0)
Inscrivez-vous pour commenter