LEED Habitations 2009
Eviter les îlots de chaleur dans les zones urbaines est essentiel car ceux-ci causent de nombreux problèmes. À l'échelle d'une cours intérieure, ils peuvent créer un inconfort car ils ont pour effet d'augmenter la température des sites. Cette hausse de température peut intensifier l'utilisation de la climatisation qui, ironiquement, fait accroitre la température à l'extérieur. Ce phénomène a plusieurs conséquences; il diminue la rosée, la brume et le brouillard urbain qui contribuent à épurer l'air des aérosols et de certaines poussières et pollens en suspension. Il augmente la pollution de l'air en aggravant l'effet de smog et les effets d'inversion atmosphérique qui confinent certains polluants sous le plafond urbain. Enfin, il renforce les impacts sanitaires et socio-économiques dûs aux vagues de chaleur.
Ceci dit, vous pouvez opter pour un revêtement plus adéquat pour votre stationnement. Au Québec, le béton blanc ou gris est de plus en plus populaire et il est reconnu par le guide de certification LEED Canada pour les Habitations. Vous avez aussi la possibilité de recourir à un pavage alvéolé. Ce type de pavage présente l'avantage d'être perméable aux eaux de ruissellement s'il est installé sur une sous base poreuse et qu'un système de drainage adéquat est mis en place. La couche de base devra être de 6 pouces d'épaisseur (150mm). Ce type de revêtement est également agréé par LEED et permet, en plus de réduire les îlots de chaleurs, d'augmenter la perméabilité du lot. LEED suggère également de planter des arbres à proximité des surfaces enclines aux îlots de chaleur. Ceux-ci doivent être disposés de telle sorte que leur ombre recouvre 50 % de ces surfaces au solstice d'été.
Bonne journée,
Remplacer une cour d'asphalte par une cour verte est sans contredit un choix écologique. À Montréal, la très grande présence de l'asphalte (entrées de garage, rues, toitures, etc.) contribue au phénomène d'îlots de chaleur urbains. En effet, les surfaces noires ont la propriété d'absorber la chaleur, plutôt que de la réfléchir. C'est pourquoi elles deviennent très chaudes en été sous un soleil plombant. La chaleur accumulée dans l'asphalte est diffusée ensuite dans l'air, ce qui contribue, entre autres, à la surutilisation des climatiseurs.
Pour aménager votre cour, nous recommandons de planter des espèces indigènes (d'origine Québécoise), mieux adaptées aux conditions spécifiques de notre climat. Elles auront besoin de moins d'arrosage et de fertilisants.
Le gazon est à éviter: il nécessite beaucoup d'entretien, et l'arrosage des pelouses est en bonne partie responsable du fait que la consommation d'eau des québécois double pendant l'été. D'ailleurs, en ce qui a trait à l'arrosage, songez à installer un baril de récupération d'eau de pluie.
Finalement, sachez qu'en règle générale les zones imperméables sont à éviter; il serait donc souhaitable de ne pas garder d'asphalte. Si vous voulez un pavé, choisissez-en un qui laisse l'eau de pluie s'infiltrer. À ce sujet, consultez cette question : Où se procurer des dalles pour pavé végétalisé?
Habituellement sous l’asphalte on retrouve 12 à 18 pouces de gravier 0-3/4. Certains plantes peuvent être plantées directement dans ce média. La pelouse demande 8 pouces de terre sablo-limoneuses. Pivoines, delphimiums, et certains arbustes nécessitent 12 pouces de terre riche, alors que d’autres arbustes nécessitent 18 pouces. Pour les arbres on parle de 2 pieds...
Vous auriez peut être besoin d’une consultation sur place. Si vous faites bien les choses vous n’aurez pas besoin d'irriguer.
Bonne journée,
Bonjour Andréanne,
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