Efficacité du lieu : L'impact énergétique de la localisation
Beaucoup d’argent est investit afin de créer des habitations plus économes sur le plan énergétique. Que ce soit en ajoutant de l’isolation, en changeant les fenêtres ou en remplaçant nos vieux électroménagers, tous les efforts effectués afin de réduire notre consommation énergétique permet des économies à long terme, en plus d’avoir des effets bénéfiques sur l’environnement. Mais qu'en est-il de l’endroit où nous vivons ?
Le U.S. Environmental Protection Agency (EPA) vient tout juste de publier un rapport sur « l’efficacité de la localisation » - qui sous-tend l’idée que l’endroit où nous vivons à un impact majeur sur notre consommation énergétique. Dans un quartier résidentiel typique, une maison consomme normalement 108 millions de BTU par année – chauffage, ventilation, électricité, etc.). Mais le ménage qui habite cette même maison utilise environ 132 BTU annuellement pour son déplacement. En d’autres mots, 55 % de l’énergie totale consommée par une famille est utilisée pour le transport.
Maintenant, selon une étude effectuée par Jonathan Rose Companies, si cette même maison est située dans un quartier dense, où la marche est privilégiée et où les services de bases sont facilement accessibles par des moyens de transport actifs, la consommation énergétique liée au déplacement chute à seulement 39 millions de BTU par année.
Les auteurs du rapport ont examiné les avantages relatifs d’une bonne conception écoénergétique par rapport à la localisation d’une maison. Ils démontrent qu’une famille vivant dans une maison conventionnelle (non efficace sur le plan énergétique) mais située dans un quartier axé sur le transport actif utilisera beaucoup moins d’énergie qu’une famille vivant dans une maison éconérgétique mais localisée dans une banlieue conventionnelle.
Dans son article « Driving to Green Buildings: The Transportation Energy Intensity of Buildings » paru en 2007, le Environmental Building News est arrivé à des conclusions similaires. Il y était démontré le fait que pour un lieu de travail typique, le transport des travailleurs entre la maison et le lieu de travail implique 30 % plus d’énergie que la consommation liée au fonctionnement de l’édifice.
Cela est particulièrement important à saisir car, comme le souligne l’EPA dans son communiqué, le secteur du transport et celui du bâtiment sont responsables, aux États-Unis, de 70 % de la consommation totale d’énergie et de 62 % des émissions de gaz à effet de serre.
Votre empreinte écologique liée à la localisation vous intéresse ? Avez-vous pensé aux maisons multigénérations, ou bigénérationnelles ? Ou encore aux Unités d'Habitations Accessoires (UHA), ou annexes résidentielles ? Ces concepts offrent de nombreux avantages.
132 btu/an ne représente pas 55% de 108 millions de BTU/an. Il me semble qu'il y a erreur "Dans un quartier résidentiel typique, une maison consomme normalement 108 millions de BTU par année – chauffage, ventilation, électricité, etc.). Mais le ménage qui habite cette même maison utilise environ 132 BTU annuellement pour son déplacement. En d’autres mots, 55 % de l’énergie totale consommée par une famille est utilisée pour le transport."