Les Earthships sont apparus il y a plus de 40 ans. Semi-enfouies, ces habitations en terre et matériaux recyclés ont l’avantage d’être autosuffisantes en eau et en énergie (en théorie), mais elles présentent aussi de nombreux inconvénients. Écohabitation fait le point sur ces constructions… pas si écolos!
EARTHSHIP : La naissance d'une habitation controversée
L’augmentation constante du prix des ressources énergétiques, de l’immobilier et du coût de la vie en générale a donné naissance aux Earthships. Développé par l’architecte américain Michael Reynolds, le concept est né en 1972, année à laquelle fut construit le premier Earthship, the « Thumb House », à Taos, Nouveau-Mexique. Depuis, plus de mille Earthships ont vu le jour aux États-Unis et en Europe.
Les Earthships au Canada
Le Québec ne compte qu'un très petit nombre de constructions de type earthship. Ils sont légèrement plus populaires en Ontario et en Colombie-Britannique.
Le Nouveau-Mexique, haut-lieu des earthships
La ville de Taos, au Nouveau-Mexique, compte le plus grand nombre de Earthships construits dans le monde!
EARTHSHIPS : Les caractéristiques
Précisons que le terme « Earthship » est une marque déposée. Cela signifie qu'une maison de pneus dont la construction n'a pas été supervisée par Michael Reynolds, architecte inventeur du Earthship, ne peut officiellement porter ce nom. C'est tout de même le terme généralement utilisé pour décrire ce type de construction. Les Earthships répondent à quelques principes bien définis:
1. Construction avec des matériaux naturels & recyclés
La maison est construite à base de matériaux de récupération; des pneus usagés remplis de terre sont utilisés pour la construction des murs. Les briques sont conçues à base de canettes d’aluminium et, pour leur opacité et leur esthétisme, des bouteilles en verre sont souvent utilisées sur les murs intérieurs.
2. Chauffage & climatisation passifs / Électricité solaire et éolienne
Les Earthships sont également caractérisés par le principe du solaire passif (façade sud entièrement vitrée afin de maximiser la chaleur et façade nord enfouie sous terre pour minimiser les pertes). Ces habitations ne sont, pour la plupart, reliées à aucun réseau de distribution et la production électrique se fait grâce à des sources d’énergies secondaires comme les éoliennes, les panneaux solaires ou les génératrices au gaz.
Le Earthship est réchauffé et rafraîchi en grande partie grâce au principe de la masse thermique, qui consiste à accumuler la chaleur en hiver et la fraîcheur en été.
3. Récolte de l’eau de pluie et traitement des eaux usées sur place
Ces habitations ne disposent pas non plus de système de distribution d’eau, mais elles sont équipées d’une citerne pour stocker les eaux recueillies sur le toit. La récolte de l’eau de pluie et la fonte des neiges après filtration permettent une indépendance du système d’aqueduc traditionnel. Le gaspillage est réduit grâce à des toilettes sèches et à l’arrosage des plantes avec les eaux grises générées par les occupants.
4. Production alimentaire
L’autosuffisance peut être exploitée, puisqu’il est possible de produire de la nourriture sur place. Les maisons comprennent généralement des serres où l’on peut faire pousser des fruits et des légumes. Certains Earthships intègrent même un espace réservé à l’élevage.
EARTHSHIPS : moins vert qu'il n'y paraît
Attention : pour la suite, nous nous adressons aux lecteurs des climats froids uniquement!
Parmi les détracteurs du Earthship dans les climats froids, nous pouvons citer Martin Holladay, rédacteur en chef de Green Building Advisor, un magazine en ligne de grande renommée sur la conception et la rénovation de maisons écologiques. Il a publié un des rares articles pertinents sur les inconvénients du Earthship. Il reproche à Michael Reynolds, qui détient la marque commerciale de la société à but lucratif Earthship Biotecture d’exagérer et d’idéaliser de façon utopique les Earthships qui ne sont, paraît-il, pas aussi parfaits qu’ils paraissent(1).
Les inconvénients, selon M. Holladay :
- Non adaptés à tous les climats;
- Preuves de performance faibles (autoproduction de nourriture, performance hors réseau, performance des éoliennes, capacité de climatisation, etc.);
- Isolation insuffisante en climat nordique;
- Utilisation de gaz propane et générateurs pour des besoins de chauffage de l’eau et de la maison;
- Nécessité d’avoir de grosses batteries que l’on doit remplacer tous les six à huit ans;
- Coût de construction d’un Earthship finalement plutôt similaire à celui d’une maison conventionnelle.
EARTHSHIPS : L’avis d'Écohabitation
Chez Écohabitation, nous soutenons les organismes qui veulent faire avancer l’habitat écologique, et les Earthships représentent bien cette volonté d’innover en faveur de l’environnement.
Cela dit, Écohabitation et son directeur, Emmanuel Cosgrove (ci-après, E.C.), restent sceptiques face à ces constructions qui ne sont pas forcément adaptées à notre climat nordique. Peut-on réellement survivre sans chauffage et sans climatisation par - 35°C ou + 35°C? Nous avons sélectionné neuf points qui détaillent les problèmes que l’on peut rencontrer avec ces habitations qui se veulent écologiques.
L’isolation, un gros défaut des Earthships
La principale croyance erronée liée aux Earthships est que la masse thermique des pneus et de la terre fournissent une bonne isolation. En fait, cette conception engendre normalement des pertes de chaleur importantes, de la moisissure, ainsi qu’un réel manque de confort.
On retrouve aussi un manque d’isolation au niveau du plancher dans certaines de ces constructions. Il s’agit pourtant d’un élément crucial à isoler, surtout pour une construction sous le niveau du sol.
E.C. : « Pour bien faire, on met la majorité de l'isolation à l'extérieur, sous le niveau du sol. Mais à l'isolant, on doit ajouter des matelas drainants et des membranes étanches, élastomères par exemple, puis un remblais perméable. Les matériaux récupérés, tels les pneus, n'échappent pas aux lois de la condensation et de l'étanchéité. Si on veut réduire les risques de moisissures dans le bâtiment, on doit appliquer les règles de bonne pratique. »
La pollution
Au Québec, nous avons un réseau électrique parmi les moins émetteurs de gaz à effet de serre au monde, alors que pour vivre hors réseau, il faut disposer de batteries que l’on doit remplacer tous les 6 à 8 ans. Ces batteries contiennent des métaux rares dont la production nuit considérablement à l’environnement.
Batteries – Nickel cadmium : Les métaux rares sont utilisés pour faire fonctionner les éoliennes, les cellules photovoltaïques et les batteries. Leur production engendre une destruction de la végétation naturelle et des terres agricoles, une dégradation de la qualité de l’eau et une production de déchets radioactifs(2).
Par ailleurs, un Earthship nécessitera une génératrice, au gaz ou au propane, pour la cuisson et l’eau chaude.
E.C. : « Au Québec, l'autonomie s'impose uniquement lorsqu'on construit très loin des réseaux de distribution. Tel que vu plus haut, ce n'est malheureusement pas un mode de vie que l'on prône. »
Construire sous terre génère une forte empreinte écologique
Vous connaissez l’avis d’Écohabitation sur les sous-sols. Imaginez une maison qui possède une grande partie de sa structure sous terre! Pour bien isoler une telle habitation, il sera nécessaire d’utiliser énormément d’isolants imputrescibles, tel le polystyrène (extrudé ou expansé), beaucoup moins écologique que la cellulose, ou encore, beaucoup de mousse de polyuréthane, qui possède une très bonne performance thermique, mais aussi une forte énergie grise.
E.C. : « À ceci, on ajoute les membranes, matelas drainants et autres protections qui sont tous des produits à base de pétrole, ses sous-produits de l'énergie fossile. L'impact n'est pas négligeable!
En ce qui a trait à la masse thermique, on sait qu'elle n'augmente pas l'efficacité énergétique, mais le confort des occupants. Dans la conception solaire passive, la masse qui reçoit un ensoleillement directement à sa surface sera beaucoup plus efficace pour le cycle de déphasage quotidien. Dans le concept en question, on met une inertie considérable du côté nord, qui en principe reçoit beaucoup moins de rayonnement direct. Elle perd donc de son utilité!
Il y a aussi une attention à porter à l'ensoleillement direct versus indirect. Les Earthships créent un espace tampon non isolé où beaucoup de chaleur est perdue, faute de rayonnement direct et de bonne utilisation de la masse. Il est prouvé depuis les années 80 qu'en climat froid, il faut délaisser les murs trombes au profit de l'apport direct en rayons lumineux. La serre n'a tout simplement pas sa place au sud, devant la maison. »
La réutilisation des matériaux
Le principe des Earthships repose beaucoup sur la réutilisation des matériaux comme les pneus usagés ou les bouteilles de verre. Or, il est possible de réutiliser les bouteilles à des fins plus pertinentes et de recycler les canettes pour en faire de l’aluminium plutôt que des briques. Il existe par ailleurs des modes de construction à moindre impact écologique et financier, tels que les murs double ossature isolés à la cellulose ou les murs en paille, pour ne nommer que ceux-ci.
E.C. « Ces matériaux pourraient trouver des utilités plus nobles que de servir que de "simple matériaux" ! »
Les risques liés à la santé
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Les rhinites allergiques, l’asthme, les infections respiratoires, l’eczéma et les rhumatismes sont toutes des maladies pouvant être liées à l'exposition à la moisissure, et donc à une mauvaise isolation de son domicile. Pour éviter ces problèmes, on conseille donc toujours un niveau d'isolation au-delà des exigences du Code.
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Introduire une citerne ou une serre où l'on fait de la culture dans sa maison conduit inévitablement à une augmentation du taux d’humidité dans l’air (jusqu’à + 60% et souvent une saturation totale, soit 100% d'humidité relative)! Des taux au-delà de 60% présentent de risques importants de moisissures. Un système efficace de filtration des eaux grises coûte entre 6 000 et 8 000 $.
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Les pneus qui composent les murs des Earthships peuvent constituer un danger lorsqu’ils ne sont pas scellés (par un produit qui empêche un contact avec l'air intérieur). On peut alors s’exposer à des produits ignifuges bromés (PBDE), des matières synthétiques issues de la pétrochimie qui sont toxiques pour l’être humain sur le long terme.
E.C. : « On adore le concept de serre semi-enfouie pour étirer sa saison de culture et partir ses semis au printemps, en combinant de la masse thermique. Mais les plantes ayant des besoins supérieurs en humidités, le principe n'est pas compatible avec la cohabitation humaine. »
Le manque de densité
Tous les gains qu'on peut potentiellement faire avec une habitation à faible empreinte et faible consommation d'énergie peuvent fondre rapidement avec une construction isolée. Premièrement, l'économie énergétique innée des multilogements demande des constructions à compacité bien plus élevée que celle des Eartships. Les zones où une si faible densité est permise sont les zones rurales. Malheureusement, les pressions démographiques sur ces régions du Québec se font ressentir. Écohabitation encourage donc les gens à se construire plutôt autour des agglomérations existantes, à défaut de répartir nos constructions à travers ces territoires précieux.
En parallèle, vivre en Earthship, c’est aussi vivre en dehors des villes et devoir utiliser sa voiture pour le moindre déplacement. Les émissions de CO2 sont donc considérables. En effet, une si faible densité crée habituellement des familles d'une à plusieurs voitures à utilisation quotidienne, ce qui augmente l'impact carbone de la famille... En général, la construction à faible impact se fait pour des raisons de coûts et de modes de vie plus durables... Il faut plutôt viser la forte densité (jumeler et empiler les habitations). De grandes économies de coûts et d'énergie sont ainsi possibles.
E.C. : « Les Earthships cadrent plutôt avec un idéal de vie présent il y a de cela plusieurs décennies... Un moment de l'histoire où l'autonomie et l'indivualisme régnaient. À chacun son environnement isolé, même à défaut de mauvaises décisions pour le bien collectif. Densifions nos noyaux villageois plutôt que de mettre de la pression sur nos zones encore vierges! »
Subsister de sa propre terre : un travail à temps plein
Les Earthships sont souvent équipés d’une serre intégrée permettant de produire des fruits et des légumes tout au long de l’année. Certains conseillent également d’installer un étang à poissons ou un poulailler pour produire de la viande et des œufs. Cela dit, il est rare de trouver des indications sur le temps à investir et l’énergie requise. Nous pouvons vous assurer que l’autosuffisance alimentaire est un travail à temps plein! Si vous désirez une plus grande autonomie alimentaire, nous vous suggérons plutôt de construire une serre séparée de la maison.
E.C. : « L'autonomie en nourriture est un exploit qui demande des surfaces de culture qui complètent plusieurs maisons, au moins un demi acre, et la serre est loin d'être une surface suffisante. De grands jardins et des serres détachées de la maison sont de meilleures idées. Nous offrons d'ailleurs une formation à ce sujet.»
Les difficultés liées aux lois de construction
L’une des plus grandes difficultés que l’on peut rencontrer en décidant de bâtir un Earthship consiste en l’obtention du permis de construction. Chaque municipalité applique ses propres règles, mais la majorité des municipalités a adopté une version du Code national (CNB) et partout au Québec, une habitation doit être conforme à la partie 11 du Chapitre Bâtiment du Code de construction, qui stipule plusieurs nécessités en ce qui concerne l’isolation et l’efficacité énergétique. Les Eartships ne peuvent y échapper(3).
E.C. : « Les habitations neuves doivent être dotées d’un système d’étanchéité à l’air continu et efficace afin d’empêcher la formation excessive de condensation dans les vides des murs, des planchers ou dans les entretoits… Les ouvertures brutes pratiquées dans les éléments du bâtiment sont également ciblées par la nouvelle réglementation. La superficie totale de ces ouvertures, prévues pour y recevoir des fenêtres, des portes, des lanterneaux ou d’autres éléments semblables, est désormais limitée à 30% de la superficie totale des murs hors sol. »
Si vous désirez construire un Earthship, il sera nécessaire de faire valider la technique comme mesure différente auprès de la RBQ. Ainsi, vous devez démontrer que les techniques employées répondent aux objectifs fixés par le Code de construction. Écohabitation peut vous aider à effectuer ces calculs de conformité avec son service de Calcul de conformité, qui réalise les modélisations énergétiques nécessaires pour arriver à la conformité au Code pour la partie efficacité énergétique.
Le coût
Est-ce réellement possible de construire une maison habitable avec un minimum d’investissement? Prenons le coût du vitrage, par exemple, puisque les Earthships disposent d’une très grande surface vitrée et nécessitent des vitres double ou triple épaisseur pour atteindre un bon niveau d’isolation, en particulier dans les climats froids comme le nôtre.
Pour vous donner une idée, le prix moyen du vitrage double épaisseur le plus élémentaire est de 100$/m2 et celui avec une triple épaisseur est encore plus cher. On ajoute à cela le coût de la main d’œuvre et on parvient aisément à des coûts équivalents à ceux d’une maison classique hors-sol.
Par ailleurs, contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’autonomie énergétique n’est pas toujours une solution économique. Un propriétaire de Earthship de la Colombie-Britanique confie qu’il a dû raccorder sa maison au réseau municipal pour pouvoir installer un chauffage et avoir des températures intérieures confortables. Il explique : « quand on me demande pourquoi nous ne sommes pas encore hors réseau, je réponds que les systèmes d’autonomie énergétique ne sont pas encore dans nos moyens(1).»
E.C. : « Il est nécessaire de bien se renseigner sur les prix des matériaux et de définir son budget en fonction du niveau de confort nécessaire et des réalités de construction. On oublie souvent qu’une auto-construction prendra plusieurs mois, voire des années ».
En conclusion
Les Earthships, en climat froid, ne se justifient pas, même si le principe est intéressant dans les climats arides. Si vous désirez en construire un, il faudra faire bien attention aux (nombreux) bémols… Et accepter que le Earthship n’est pas aussi vert foncé qu’il n’en paraît!
Vous en savez maintenant plus sur l'aspect écologique de la construction des earthships.Trouvez plus de pages sur la construction durable ci-dessous et dans notre guide de la construction écologique.
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Vivre dans une mini-maison
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Construire une serre de jardin soi-même
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Construction de serres en climat froid
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Avantages et inconvénints des maisons imprimées en 3D
Trouvez des professionnels et des produits ainsi que des projets de maisons écologiques exemplaires dans notre répertoire de l'habitation durable.
Questions-réponses via notre système d'assistance
- Earthship. Est-il possible d'utiliser des pneus remplis de terre compactée pour la fondation d'une petite maison?
- Peut-on utiliser la paille dans la construction d'un earthship?
Sources
- www.greenbuildingadvisor.com/article/earthship-hype-and-earthship-reality
- ecoinfo.cnrs.fr/article172.html
- www.rbq.gouv.qc.ca/batiment/la-formation/efficacite-energetique/survol-du-reglement-sur-lefficacite-energetique.html
Notre organisme est indépendant et impartial, vous pouvez en être assurée. Au-delà des sources citées, notre analyse est basée sur nos études et l'expertise de nos divers collègues, des spécialistes de la science du bâtiment. Nous croyons qu'il existe plusieurs solutions accessibles autres que les Earthships pour construire et rénover nos habitations québécoises de façon plus durable et responsable, tel qu'en font foi les diverses ressources offertes par notre organisme.
Désolée, mais quand je regarde vos sources, je comprend pourquoi vous dénigrez les Earthships ou les maisons de pneus. Le document du CNRS date de 2012 et depuis 4 ans, il y a bien d'autres études qui prouvent le contraire de ce que CNRS veut faire croire. Je ne crois à aucun magasine ni aucun être humain ayant une vision partial, pour juger de la pertinence des maisons de pneus ou Earthships en zone plus ou moins nordique! De plus, quand je regarde l'autre source qui vient du gouvernement du Québec, qui est déjà très corrompu comme gouvernement, je doute fort de cette source aussi, qui est partial dans la mesure où ils veulent faire de l'argent sur le dos des contribuables et n'ont aucune vision écologique. Et quand on est un gouvernement aussi centré sur le capitalisme qui ne font aucun effort pour changer les règlements municipaux et permette l'accessibilité aux maisons écologiques! Le profit avant l'écologie! Il y a aussi une autre maison en pneus en Mauricie qui a fait ses preuves, et plusieurs en Ontario et en Alberta...Donc, avant d'avancer autant d'inepties assurez-vous que vos sources sont fiables! ;-) Les Earthships sont une des solutions pour un avenir vert, au Québec...et certainement pas les constructions de maisons dites modernes mais toujours aussi vides et inadaptées à la nouvelle réalité environnementale que nous vivons en ce moment. La preuve est que les municipalités, en ce moment, sont très frileuses pour changer les règlements et permettent les constructions de Earthships et de maisons plus petites et plus écolos! C'est dommage de prendre les gens pour des imbéciles, pour vendre votre baratin!
On ne construit pas de Earthships en climat froid. On peut par contre construire des bâtiment de type earthship, adaptés pour les climats nordiques. Si vous désirez vivre dans une marque de commerce payez les droits à Michael Reynolds mais c'est loin d'être nécessaire.
Cet article part du principe que le bâtiment sera construit suivant le modèle Reynolds. Il ne prends pas en compte la philosophie derrière l'idée. Philosophie un peu survivaliste qui relègue les arguments de la densité, de la récupération, et de l'investissement de temps, aux poubelles.
Quand on les adapte pour chez nous, les arguments de l'empreinte écologique, des risques liées à la santé et de la pollution prennent le champs aussi. Nous avons un code du bâtiment, code qui se fout bien de l’empreinte écologique, qui est applicable pour tous. Il y a des normes d'isolation et de ventilation qui viennent régler les problèmes éventuels de moisissures et qui nous obligent pratiquement à opter pour des matériaux précis. Dans une maison de type earthship québécoise il peut y avoir de la cellulose, ce serait même un choix logique. À moins de vouloir vraiment vivre en ermite, caché dans le bois, on ne coupe pas à ces réglementations.
L'argument du prix? Si on se paye la marque de commerce en effet cela va entrainer des frais mais comme nos réglementations et la marque de commerce de Reynolds sont incompatibles, ça s'arrête là. Autrement ça ne revient ni plus ni moins cher qu'une maison neuve. Combien de pieds carrés voulez-vous? Quel degré de luxe désirez vous avoir? Vous aurez votre prix. Si vous désirez avoir une maison à rabais, soit vous vivrez dans un “schak", soit vous construirez une mini maison sur roue. Tout revient à bien définir vos besoins.
Il est vrai que les amants du earthship purs et durs auront toutes les misères du monde à pourvoir s’implanter. Les normes et les règles sont conçues pour l’industrie de la construction actuelle. Sur ce point je ne reviendrai pas. Si vous êtes prêts à vous exiler dans des petites bourgades comme St-Élie de Caxton, St-MAthieu du parc ou Churtsey, ces villages ont adapté leurs réglementations pour favoriser la construction de ce type de bâtiments. Probablement que quelques villages quasi fantômes seront prêt aussi à vous écouter. Mais vous n’y construirez pas de Eartships(mc). Vous y construirez une maison de “type” eartship.
Alors je me demande, pourquoi cet article? M. Cosgrove avez vous un contentieux avec M. Reynolds? Pourquoi décider d’écrire un papier sur une façon de construire inadaptée à notre climat et que de toute manière nos normes rendent impossible de construire, au pied de la lettre? Pourquoi ne pas plutôt nous expliquer comment il serait possible d’adapter ces constructions pour chez nous comme il l’a été fait à St-Mathieu. Avec ce papier vous induisez vos lecteurs en erreur en laissant sous-entendre que le Eartship Reynolds est le seul qui soit et qu’il n’y a pas d’alternatives.
Aussi, suite à cet article, autant vous dire que je lirai votre publication, si non avec plus de réserve, à tout le moins avec plus de vigilance.
Vous ne mentionnez même pas la maison de pneus en mauricie, qui est la version la plus adaptée du concept au Québec en ce moment!
L'earthship est en open source, si vous avez déjà lu un livre de Micheal Reynolds, vous verrez qu'il y partage toutes les connaissances nécessaires pour s'en bâtir un. (Pouvoir se bâtir une maison en payant un livre 50$, je crois qu'on ne parle pas d'achats de droits ici).
Oui je suis d'accord, le concept ne peut être transposé tel quel n'importe où dans le monde, mais il ne nécessite tout de même pas la présence de M. Reynolds pour s'appeler Eartship. J'ai été à Taos et j'ai dormi dans un earthship, dans le village, il y en a tout plein qui n'ont pas été construits en présence de M. Reynolds et oui, ils sont appelés Earthships. Alors vous repasserez pour le but lucratif Svp...
Alors on ne dénigre pas une autre solution pour promouvoir la votre il en va de soit.
La regle d'or "on ne fait pas aux autres ce que l'on veux pas se faire faire et on traite les autres de la facon donc nous aimerions nous faire traiter" ...
On a fait du chemin depuis L'Ark de P.E.I http://www.bghj.com/project...
Comme je dit toujours aux enfants, les mêmes ingrédients, les mêmes outils les mêmes instructions à deux groupes different et malgré ca, vous aurez deux résultats différent...
les constructions écologique de type Earthship, ne sont pas fait pour monsieur madame tout le monde ils en va de soit, pour que le projet soit viable, il faut le faire de facon "Amish" avec de la collaboration, des volontaires, combiner certaines idées de Mr. Reynolds mais aussi combiner d'autre approche comme les murs "Sirewall" en terre battue avec isolation au centre, des membranes étanche comme pour les cisternes fait en ciment, le chauffage via un systeme capillaire comme les planchers radiants, les systemes de ventilation qui ne requiere aucun apport en énergie électrique, pour ne nommer que qq un, et pour votre information les batteries en super nano phosphate vont durer beaucoup plus longtemps que les anciennes, et ainsi de suite...
Je ne miserais pas tout mon apport énergetique sur les panneaux solaire non plus, je m'inspire plutot de Mr. Jean Pain pour avoir le nécessaire pour faire bouillir l'eau et faire fonctionner le fourneau a partir du compost.
Il est sur et certain que l'autosufisance est un travail quotidien mais au moins mon patron, c'est une poule ou un brebis alors les probabilites qu'ils essayent de me couper ma pension ou de me fouttre à la porte sont faible, car ils ont besoin de moi pour les nourrire, nettoyer et ca on peu le faire meme dans si on a 90 ans... ca nous tiens en forme et c'est comme une therapie en meme temps un peu de Zoologie quoi.. et ca prend que qq heures par jours...
Votre article fait polémique, mon n'intervention n'a pas lieux de donner raison à l'un des deux camps, j'essaye simplement d'y voir clair.
Je précise en amont, que nous sommes exactement sur cette phase de réflexion, que nous venons d'acheter un terrain attenant au notre qui permet d'agrandir notre maison et que les earthship sont une solution envisagée. Comme c'est le fantasme de beaucoup de gens et que très peu réalisent, je précise quand même que nous mettons les mains dans la m___e depuis quelques années et l'année dernière nous avons monté un réacteur Jean Pain de 20 tonnes et que nous attendons d'être propriétaire officiel du terrain pour en faire un puis deux de 80 tonnes...
Je finirai en synthétisant que notre projet se résume à atteindre l'autonomie alimentaire et énergétique. Voilà pour les présentations le reste des infos étant sur notre blog www.pierre1911.fr
Vous mélangez quand même un peu choux et carottes et cela me gène. Certains de vos arguments sont grotesques. D'autre méritent réflexion, enfin d'autre, un seul en définitive....
1) Densité.
Au secours!
Prétendre que l'avenir, c'est entasser les gens dans les villes, c'est vraiment méconnaitre les problèmes actuels et futurs. Je vous invite à lire l'excellent travail d'Olivier RAZEMOND qui fait le lien entre desertification des centres villes et avènement de la voiture. Vous trouverez moultes publications sur ces aspects entre autre sur les problèmes de transport des denrées alimentaires... Bref, circulez y à rien à voir!
2) Isolation
Forcément
Le principe du earthship repose sur la masse thermique, c'est à dire la capacité d'emmagasiner de la chaleur autour de l'édifice pendant la période chaude et de le restituer pendant la période froide. Idem pour la fraicheur mais à l'inverse.
En isolant on amoindrit l'effet de masse. On se coupe de ce que l'on souhaite récupérer.
3) Pollution
Votre titre est totalement inadapté, vous parlez de consommation énergétique et que les moyens sont polluants. Comparé à quoi? Structurellement un earthship n'impose pas une technologie de consommation énergétique et encore moins un système de production.
3 points de suite qui semblent vouloir faire un dossier à charge, et qui sont contrairement à ce que vous mettez en début de votre article, applicable dans tous les coins du monde.
4) Construction souterraine
Je ne suis pas légitime d'intervenir, car vous faites référence à des conditions climatiques qui ne sont pas les notres et que je ne connais pas.
Sous nos latitudes, vos calculs semblent faux, mais je suis hors sujet.
5) La réutilisation des matériaux
Sur le coup j'ai cru que vous alliez nous resservir une tranche du sempiternel débat, matériaux recyclés VS matériaux neufs. En fait vous ne vous appliquez pas les bons principes qui vous servent de moyen pour démonter le travail d'autrui.
Votre paille, votre cellules, vous pensez que la nature vous l'a donné pour construire des maisons?
Comment vous faites pendant toute la période de transition? Non parce que si vous pensez que tout le monde va adopter de suite aujourd'hui, une vie sans remplir de manière dramatique demain, la semaine prochaine et pour années encore les décharges, vous vous plantez. Et quand bien même tout le monde, sans exception se réveillerait demain avec cette conscience, qu'est ce que vous faite des milliards de tonnes de déchets qui sont déjà présents?
L'utilisation de la matière première secondaire est un exutoire qui n'est pas parfait, mais qui certainement l'un des moins pire. Au moins sur la prise de conscience. mais j'y reviendrai
6) Santé
Voilà LE SEUL argument valable de votre article. En effet la grosse question, c'est la présence dans le lieu de vie de produit qui se transforment en se dégradant très lentement. Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt, ces matériaux sont polluants et relarguent de beaux perturbateurs endocriniens.
Je n'ai pas de solution à ce jour, car s'isoler d'eux suppose trouver des matériaux étanches et donc engendrer le problème de moisissure dont vous parlez plus haut. J'espère avoir une réponse scientifique un jour à ce problème, j'essaye de motiver une amie chercheuse pour qu'elle fouille de ce coter là pour mesurer les particules émis dans une construction en pneumatiques. Le hic étant que je dois construire un modèle pour faire le test et ce risque m'enchante guère.
7) Subsister de sa propre terre : un travail à temps plein
Si vous comptiez être ridicule, sachez que vous tenez un argument idéal.
Pour une autonomie quasi complète en légumes, légumineuses et fruits pour une famille 4 personnes lissé sur tout l'année il faut une journée homme par semaine. Si on accepte d'acheter une partie des légumes l'hiver et que l'on a recours à des systèmes de conservation énergivores, on passe à une journée tous les 15 jours.
Le mouvement "grain de paille Alsace" a mis en ligne des vidéos où ces ratios production/investissement sont très clairs.
8) Lois
Je ne suis pas compétant et non concerné par ces spécificités, bien que je retrouve une idée du problème
9) Coûts
Soit de l'autre coté de l'atlantique le verre est une denrée très rare qui justifie de tels coûts, soit les compagnies qui le fabrique vous assassinent...
Quand bien même, la surface vitrée même si elle est plus importante qu'une maison traditionnelle (et encore...) je ne pense pas que la facture totale des verres n'atteigne 5% de la facture totale. Même si la surface est doublée elle vient en déduction d'autre matériaux nécessaires.
Et vous mélangez encore choux et carottes puisque vous parlez de coût de fonctionnement avec coût de construction. Admettons que vous vouliez argumenter sur le rapport de l'un avec l'autre qui se chiffre en économie d'énergie, encore une fois le mot earthship ne signifie pas forcément maison déconnectée du réseau pour subvenir au besoin.
EN CONCLUSION
Vous tirez des grosses ficelles pour essayer de mettre en avant d'autres solutions. Vous ne semblez pas être impartial puisque dixit d'autres contributeurs vous auriez des intérêts financiers sur d'autres solutions.
M Reynodls n'est peut être pas un saint (je ne le connais pas), il a peut être certaines prétentions financières (qui restent à prouver) mais il a fait avancer considérablement ce domaine là, au moins sur un plan média et dans les institutions. Son travail force le respect, sa détermination est remarquable, il y a consacré sa vie. Il fait parti des hommes qui osent, ceux qui sortent des sentiers battus et empruntent des chemins détournés. Il participe à la prise de conscience. J'ai fait le test de montrer son film "Garbage Warrior" à un groupe de personne pas du tout branché bâtiment encore moins écolos. Tous à la fin de la projection sont venus poser des questions avec un intérêt certain. 4 ans plus tard ils s'en souviennent encore!
Bonjour,
Je suis désolé de vous miner un de vos espoirs, mais vous ne ferez jamais rien bouillir avec la méthode Jean PAIN. Tout au plus vous obtiendrez 60°c. Je vous invite à voir nos essais.
https://pierre1911.blogspot.com/2015/03/energie-6-jean-pain-realisation-iii.html
Bonne lecture
Bonjour Pierre,
Je suis surpris de votre agressivite, vous ne minerez jamais mes espoirs ou meme la verite, vous perdez votre temps, vous me faite penser au moteur-roue de Mr. Couture et Hydro Quebec....vous vendez en disant on a pas l'argent pour le faire, ca marche pas, c'est farfelu et ensuite vous le racheter via TM4...et ensuite Hydro rachete a 100% ..allo on est pas tous des idiots...
La methode de Jean Pain, prechauffe l'eau avec du bois raméal fragmenté et du composte, dans un silo boueux qui scelle le tout, ensuite a l'interieur la cisterne contient du composte pour la fabrication de bio-gaz... La méthanisation ou fermentation des déchets pour produire du biogaz ca vous dit qq chose ? c'est comme ca que l'eau pre chauffe peut etre bouilli et que le fourneau fonctionnent a l'annee.
de plus vous avez dans votre prototype utiliser plusieurs elements qui laisse la chaleur s'echaper telle vos connecteur en brass et bagues en cuivre et j'en passe.
Es-ce la simplicite ou le fait que nous n'avons pas besoin de tant de gadgets qui vous traquasse le plus. Jean lui utilisait que du tuyau de polyethylene sans connecteur ou "fitting" le plus simple et toujours plus efficace..
If you don't succeed at first try and try again...don't discredit other people work or efforts...
Cher Monsieur Lepine
Puissent ces excuses, même si je ne vois pas où agressivité il y avait, désengager la conversation d'un ton peu constructif.
J'ai interviewé au moins deux dizaines de personnes qui ont travaillé avec Jean PAIN et toutes s'accordent sur deux points:
Jean PAIN n'avait cure de faire des économies de calories. Son gisement était titanesque, il avait obligation de maintenir les zones coupe feu de forets du domaine qu'il entretenait. Du coup il avait constamment le besoin d'évacuer de la matière verte qu'il broyait pour plus de facilité de transport. Il avait tellement de matière verte broyée que tout était prétexte à utilisation.
Il avait basé le réacteur de sa maison à plusieurs dizaines de mètres de la maison qu'il occupait et le tuyau double d'échange était en aérien non calorifugé.
Ensuite dire que Jean PAIN faisait dans la simplicité n'est pas une constante, puisqu'il a même acheté une génératrice à effet peltier pour transformer 10% de l'énergie thermique en électricité.
A cette époque Etienne BONVALET l'avait déjà rejoint et ils travaillaient ensemble. C'est là qu'ils ont développé le principe du duo méthanisation réacteur, suite à un voyage aux USA de Jean PAIN qui est allé rendre visite à John Fry le pape du biogaz.
Ce que ne dit pas le livre, c'est qu'ils ont arreté très vite, faute de rendement et de conditions de sécurité satisfaisantes. A la mort de Jean PAIN moins de 3 ans après, le comité international Jean PAIN a abandonné lui aussi toute la partie énergétique. Les quelques rares communes en France (que j'ai toutes contactées) qui avaient lancé des expériences avec des bio déchets en adéquation avec la méthode (source + transformation) toutes ont abandonné très rapidement. Seule la ville de Chambery a tenue 3 ans pour chauffer des serres.
Ce que ne dit pas le livre, c'est que Jean PAIN menait cette activité a temps complet et qu'il n'était pas le seul. Il avait avec lui toute une équipe de bénévoles. Que son fameux réacteur avec méthanisation devait être réouvert tous les 3 à 4 mois maxi pour recharger la cuve d'un digesta frais....
Ce que ne dit pas le livre non plus c'est que le système d'un seul gros tuyau pose un énorme problème "d'écrouissage" de la matière à son contact ce qui forme une croute qui empêche l'échange de calorie...
Ce que ne dit pas le livre, c'est le nombre d'expériences avortées, de réacteurs démontés. Tout cela n'enlève rien à son travail formidable, à sa pugnacité. Mais trop de gens ont pensé, interprété ce qu'il a fait.
Vous souhaitez faire une installation duo? Allez y. Je vous donne même en lecture cet article issu de la visite de l'installation de mon homologue Jean Philippe VALLA. C'est aussi l'auteur du tout récent livre "le biogaz" manuel pratique. Je l'ai eu ce matin encore au téléphone, il me demandait si j'avais une idée pourquoi son réacteur a fait un plongeon de 10°c en 3 jours. Son installation de méthanisation est composée de deux cuves de 30m3... on est bien loin de la cuve de la vidéo qui fait à tout casser 5m3 en comptant bien large... Lundi dernier d'ailleurs, quand nous avons voulu faire cuire le repas sur la gazinière de Jean Philippe, nous avons du allumer le poele, faute de gaz....
https://pierre1911.blogspot.com/2016/02/installation-biogaz-auto-construite.html
Bonne lecture à vous et courage dans vos travaux
il est évident que l'auteur de cet article n'a pas fait son travail de recherche adéquatement pour de simple faits comme Il n’existe qu’un seul bâtiment construit sous le modèle du Earthship au Québec... j'en ai personellement visité 4.
https://www.facebook.com/terrapermaqc/
https://www.facebook.com/maisondepneusmauricie/
Je rejoints la plupart des commentaires : article bâclé et peu objectif. Si ça ne marche pas à 100% il y a quand même de bonnes, très bonnes idées dans le concept d'Earthship tout à fait applicable au Québec. Comme tout concept novateur, celui-ci a besoin d'être perfectionné, optimisé ... Pour la production de nourriture et la question d'autonomie, vous feriez effectivement mieux de ne pas parler de ce que vous ne connaissez pas. Pour le coût, il dépend de tant de facteur qu'un avis aussi radicale semble assez tendancieux (vendre vos propres solutions ?). Pour les serres en face sud, j'avoue avoir encore du mal à comprendre votre point de vue (d'ailleurs il n'est pas expliqué dans cet article). Surchauffe en été et intersaison ? Une bonne évacuation de l'air chaud devrait suffire (surtout que celui-ci monte!!!). Question d'humidité avec les plantes ? Mouaif, dans les climats tropicaux l'humidité de l'air est proche de 100% et des millions de gens y vivent. L'air trop sec est tout aussi problématique (en fait il l'est même plus). Et la serre reste séparée de l'espace de vie, donc il y a des solutions. Avec vous entendu parlé du concept de cheminée solaire ? La question de la construction souterraine est aussi traitée de façon très subjective. Tous les blocs de Montreal ont des sous sol, et souvent des habitats en semi sous sol. Ça présente certe des inconvénient mais aussi des avantages... Que dire de la conservation de la nourriture (et du vieillissement du vin) dans les sous sol ? De la facilité à chauffer ou à refroidir ? Effectivement l'article manque beaucoup de références pour justifier une analyse sérieuse. On a vraiment l'impression d'un batchage, d'une opinion vite formulée et le fait de ne pas citer les quelques exemples existant au Canada laisse dubitatif. Pas que cette solution soit idéale, mais une solution intéressante qui pose beaucoup de questions, ce qui en soit est sain. Le concept de maison étanche, passives que vous semblez défendre à tout prix n'est pas non plus une panacée (le fait de dépendre d'une machine, un échangeur d'air est aussi soumis à discussion) mais c'est aussi une bonne piste vers le progrès. Dans les faits les maison passives n'adresse pas toutes les questions que soulèvent les earthship notamment sur la récupération et le traitement d'eau, la production de nourriture, etc et reste donc un concept très incomplet. Je pense que vous devriez reprendre cet article sur des bases plus objectives car la vous perdez un peu de votre crédibilité.
Bon article pour lever des points à faire attention pour se lancer dans le projet. Cependant, plusieurs points sont faux (ex: vieilles techno de batteries) ou encore n'ont aucun rapport (ex: comme si earthship = étalement urbain nécessairement).
Je me désole en tant qu’enthousiaste de ses projets que peux de recherches sérieuses semblent avoir été faits. On a souvent affaire à des rêveurs ou des gens qui veulent changer des choses et c'est très bien. Cependant, je ne sens pas de très fortes connaissances techniques de plusieurs (incluant cet article et du contenu sur ce site). J'aimerais voir des gens expérimentés et formés travailler de façon sérieuse sur ce le problème de réduire son empreinte écologique ainsi que les coûts.
Je comprends qu'il y a toujours place à amélioration à l'aide de nouvelle études et nouvelles technologies. Par contre, dans plusieurs situation où le problème s'avère d'une dépendence, la seule solution pour s'en sortir est de se retirer complètement et de changer de direction. Ceci dit, nous sommes tous devenu dépendant des services municipaux. J'ai acheté un condo à St-hubert, j'ai de la famille en montérégie ainsi que Montréal et Lanaudière. Tous vivent des avis d'ébullition d'eau fréquents ainsi que des augmentations de taxe justifiée par le besoin "d'améliorer les systèmes égoûts et de filtration d'eau potable" mais surtout pour "investir dans nos infrastructure" ce qui nous laisse entendre que la ville va remplir des trous et va apporter des réparations en surface. Le modèle qu'on suit aujourd'hui, ayant travaillé pour une municipalité, reste toujours que les bonnes intentions sont les bienvenus mais respecter les budjets, voir même les faire gonfler, est tout ce qui compte. Et la plupart du temps, les gens sont tellement débordés que la meilleure solution est de continuer dans le même élan jusqu'à ce que ça devienne le problème d'un autre. De plus, mon frère vie une autre augmentation de valeur de sa maison...en dix ans, la maison qu'il a acheté pour 225 000$ en vaut maintenant 269 000$. Ce que les gens de semble pas comprendre est que les autres maisons ont aussi augmentées donc, tu n'empoche pas plus d'argent puisque tu vas devoir débourser autant pour une autre. Et plus elles augmentent, plus on a de stress pour atteindre notre propre budget à la fin du mois parce que ce ne sont pas seulement les maisons qui augmentent, ce sont les taxes, les services et on voit tous l'augmentation des aliments comestibles. L'économie ne réussi qu'à nous enlacer la corde au coup volontairement et je refuse de faire partie de cette joute avec nos vies. J'en ai assez d'écouter les "experts" pour qui mon bien-être n'est aucunement leur responsibilité et ils ont raison....il est bien temps qu'on se responsabilise. Même les médecins sont débordés et nous donne pas l'information pour prévenir la plupart des maladies dégénératives (voir Dr.T. Colin Campbell). Je me suis poussée dans mes recherches dans les deux dernières années pour trouver le Dr. Campbell et Michael Reynolds. Ce sont mes deux solutions. L'un me permets d'éviter les maladies dégénératives et l'autre me permets de retirer ma contribution aux problèmes d'égoûts ainsi qu'à l'épurification d'eau et l'énergie commune. On peut adapter les Earthships à notre climat s'il le faut. Je vais devoir aller visiter SolutionEra pour comprendre leur version mais je me méfie des "solutions" qui touche le même modèle d'aujourd'hui ce qui veut dire je vais devoir me fier à un contracteur, un plombier, un électricien, un charpenteur pour la majorité des réparations de ma maison "écologique" puisqu'ils utilisent tous des systèmes complexes et des méthodes que l'on doit être certifié avant de pouvoir le pratiquer. Les Earthships me permettent d'utiliser des systèmes simple (ex: WOM) dont je pourrai me fier sur mes connaissance lorsque surgira un problème et non débourser des centaines de dollars pour un "professionnel". Si les gens s'inquiètent que cette direction va couper des emplois et bien oui! Comme était le cas de l'industrie du charbon ainsi que celle de cigarette...quand un métier ou une industrie disparaît, elle est majoritairement remplacée par une meilleure option (à mon avis). Et faut croire qu'on aura pas à passer autant de temps au travail si la plupart des municipalité embrace les Earthships. Ils auront peut-être même plus de temps à consacrer à des problèmes sociaux comme l'éducation. Et nos plombiers pourront devenir des constructeurs de système WOM. Il faut arrêter de croire que c'est la 'job' d'une autre personne de nous sortir de notre trou et de nous donner l'information à la cuillère. Je me prends en main et j'espère que vous ferez le même. Les Earthships sont une solution qui pourront atteindre la masse grâce à nos résaux de communication et aux gens qui se lancent à fond dans le concept aujourd'hui. Ce sont nous, les consommateurs, qui mènent le bout du bâton que l'on nomme 'économie'. Elle est dirigée par la demande donc plus on est nombreux à demander la même chose, ils n'auront pas le choix de suivre la direction dans laquelle on tend nos dollars.
Est-ce qu'il y a une erreur dans le texte? Mur trombes VS apport direct de rayons lumineux? La serre n'aurait pas sa place au sud?
Merci!
''Il y a aussi une attention à porter à l'ensoleillement direct versus indirect. Les Earthships créent un espace tampon non isolé où beaucoup de chaleur est perdue, faute de rayonnement direct et de bonne utilisation de la masse. Il est prouvé depuis les années 80 qu'en climat froid, il faut délaisser les murs trombes au profit de l'apport direct en rayons lumineux. La serre n'a tout simplement pas sa place au sud, devant la maison. »
Bonjour,
C'est du moins les résultats obtenus dans une étude de la SCHL sur l'efficacité, non démontrée, du mur trombe en climat froid, comme au Québec. C'est une autre histoire en climat tempéré, comme à Vancouver. Voir l'étude ici: https://www03.cmhc-schl.gc....
Bonjour,
Je suis assez en accord avec vous sur les défauts des eartship et surtout sur les attitudes du gourou Reynolds qui fait payer trés chers ses services d'incompétence. Ceci dit, vous comparez un mur trombe avec la serre de l'earthship.... il n'en est rien, le second mur, entre la serre et le partie habitable est quasimene entirement vitré, la transmission solaire sera donc un peu moins bonne qu'au travers d'un seul vitrage, néanmoins la majorité du rayonnement arrive dans la partie habitable.
Merci pour cet article très intéressant.
Ayant ce type de projet en vue, je le trouve très pertinent. Par contre, mon projet est uniquement pour la construction d'une serre 4 saisons, et non pour une habitation.
Dans cette perspective, le risque lié à la santé est moindre, et les autres points directement associés à la construction d'une habitation ne sont pas des bloquants.
Cependant, vous ne donnez pas beaucoup d'arguments pertinents réfutant la réutilisation des matériaux. Oui on peut en faire autre chose, mais vous ne dites pas de vraies raisons de ne pas s'en servir à cette fin.
En conclusion, si la serre est bien construite selon l'approche Earthships, ca semble être encore une bonne approche, qu'en dites-vous?
Cet article enlève sérieusement du sérieux à ce site et je suis vraiment sérieux en disant ça. Quand je vois autant de faussetés et de malhonnêtetés réunnies je me demande ..... Seriez-vous jaloux de Mikael Reynold ?
Comment on peu s'appeler éco-habitat et pondre ça ? Un article que n'importe qui étant très peu renseigner sur le sujet pourrait écrire. je pourrais revenir sur chaque points nommés mais la plupart des commentateurs plus haut rédresse bien la réalité des faits. Seul le point des émnations qui n'a pas encore été redressé. Je le ferait donc avec joie:
Un pneu ne dégage des émanations que l'orsqu'il se dégrade. Un pneu enfoui ne se dégrade pas.
Peu être ce site n'est uniquement là que pour mettre en avant des matériaux verts $$$ mais passé outre et dénigrer la construction naturelle "matériaux naturel et recyclés".
Peu être une histoire de $$$ qui finance ce site web ? Ça pourrait être la réponse à cet étrange article.
Mais quand l'auteur nous dit qu'entasser les gens en ville est une solution d'avenir, je me demande sérieusement se que je fait ici. Avez-vous lu Futur scenario de David Holmgren ? Il explique très clairement pourquoi et comment la ville est un échec. La ville n'est pas viable ni durable. Ça fait trop d'anneries en un seul écrit...
J'aimerais me faire bâtir une maison de "type" earthship... j'ai besoin de l'expérience de tout ceux qui commentent cette article... sauf ceux qui y en parle négativement.
Anyone can help me to build this? Estrie-Qc-Orford-Terrain acheté
possible de m'écrire [email protected]
Merci
Bon plein d'oubli et plein d'erreur de jugement. la vie en ville n'empeche pas les earthship, c'est juste qu'au niveau du PLU il faut prevoir en plus grande dimension. l'isolation des earthship fait parti intergrante de la conception. par -35 il faut dimensionner la serre en fonction et avoir un systeme de chauffage d'appoint soit au gaz (obtenue par methanisation) soit au bois (que en zone rurale). la question des deplacement synonyme de CO2 c'est assez drole parce que le probleme n'est pas le deplacement mais le moyen de locomotion et deplus la reduction des emissions lié au chauffage est sans commune mesures avec le deplacement hebdomadaire des familles qui loges dans ces earthships. La seule conclusion que vous pouvez tirer c'est qu'il faut developper la conception de plus grand ensemble C'EST TOUT! Vous avez pas l'air d'etre un scientifique Mr. journaliste.
Bonjour
Merci pour les critiques, mais que recommander vous du coup? J'aimerais avoir une maison ecolo, sans bois, et autnome. Que faire? Qui recommander vous?
Merci d'avance !