Un échangeur à air géothermique n’est pas des plus rentables, à moins que son installation réponde à certaines opportunités :

  • Lors d’une construction, et pas en rénovation ;
  • Utiliser les excavations existantes pour ne pas avoir à rajouter de frais, par exemple profiter des tranchées pour construire les fondations ou une piscine ;
  • Possibilités de récupérer du matériel adapté (tubes, etc.)

L’installation d’un puits canadien est estimée à 1 000$, matériel et main d’œuvre compris, mais selon l’expérience d’Emmanuel Cosgrove, directeur d’Écohabitation, ce coût peut descendre à 250$ en auto-construction, en profitant des excavations existantes.

Couplé à un VRC, ce qui est assez avantageux pour ce dernier (voir la page sur le VRC), on s’attend à des économies de 50 $/an avec un système de chauffage électrique. Ce qui nous donne un temps de retour sur investissement de 5 ans en auto-construction.

Certains fabricants européens (Helios par exemple) vendent des kits prêts à installer dont le prix tourne aux alentours de 3 500$ frais d’import non-compris. Ces kits comprennent une régulation en température et beaucoup d’options, qui transforment une technique simple en une technologie compliquée. Ainsi la rentabilité n’est pas au rendez-vous : à éviter donc !

Notre avis est qu’un VRC peut être tout à fait suffisant, mais que l’opportunité d’un puits canadien reste intéressante si certains éléments s’y prêtent, notamment les excavations déjà existantes. Il faut faire preuve d’opportunisme.

Avantages

Inconvénients

  • Gain en confort (si pas de VRC)

  • Économies d’énergie

  • Protection hors-gel du noyau thermique du VRC

  • Ne peut pas fonctionner en mode rafraichissement sous nos latitudes

  • Peut s’avérer dispendieux si l’installation ne répond pas à un certain opportunisme.

  • Entretien et maintenance difficile voire impossible (nettoyage des tuyaux enterrés).