L'isolant de mousse polyuréthane avec huile de soya (polyuréthane giclé à cellules fermées ou PGCF) présente des avantages importants au niveau de la performance, mais ses désavantages incluent son prix et son impact environnemental élevés.
Le choix d'un isolant
Le polyuréthane giclé à cellules fermées
Le PGCF est caractérisé par un haut coefficient d'isolation, et il agît à la fois comme pare-air et pare-vapeur. Le PGCF de marque AirMétic suggéré par votre entrepreneur intègre des bouteilles recyclées, ce qui est probablement un avantage du point de vue écologique... tout dépend de son importance dans le produit fini. Il contient aussi de l'huile de soya, mais on ne sait pas quelle quantité d'engrais synthétiques a été utilisée pour la faire pousser, comment il est récolté ou s'il est transgénique, par exemple. De plus, il faut garder en tête que le pourcentage de soya que contient l’isolant contient est relativement faible, et celui-ci est présent sous une forme transformée, soit une résine de type polyol. La balance est composée principalement de dérivés pétrochimiques.
Nous avons contacté un représentant du fabricant d'AirMétic pour en connaître la teneur de plastique recyclé et d'huile de soya, mais ce dernier n'a pas pu répondre à la question et nous sommes toujours en attente de retour d'appel.
Malgré les avantages du PGCF, il y a lieu de souligner que l'agent chimique utilisé pour le gonfler entraîne un impact très important sur les changements climatiques.
Isolant laine de roche, laine de verre
Votre entrepreneur vous suggère aussi la laine de roche et la laine de verre. Ces isolants ont une valeur R équivalente à celle de l'isolant cellulosique, mais un bilan environnemental moins favorable que ce dernier (la laine de roche est cependant plus appropriée à l'isolation des murs du sous-sol que la cellulose).
Bons travaux,
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