Il est important de s'attaquer aux préjugés entourant le chauffage au bois. En fait, bien que la combustion d'une quantité de bois émet beaucoup plus de CO2 qu'une quantité équivalente de gaz naturel, on considère tout de même que le bois estcarbonneutre. Cela s'explique comme suit: lorsqu'il brûle, le bois ne fait que libérer le CO2 qu'il a sequestré tout au long de sa vie en l'extirpant de l'air. De son côté, le gaz naturel libère du CO2 dans l'atmosphère que la terre a emprisonné dans la croûte terrestre il y a des millénaires.
Il est aussi nécessaire de se pencher sur la question de la provenance. Dans le cas du bois, plusieurs possibilités d'approvisionnement écologique s'offrent à vous. Vous pourriez bien sûr utiliser de manière responsable le bois de votre propre terrain! Mais si cela n'est pas possible, vous pouvez vous procurer du bois de chauffage issu de résidus des scieries et autres, ou encore du bois de producteurs locaux en vous assurant que le bois n'est pas issu d'une coupe à blanc, ou encore du bois certifié FSC qui provient de forêts contrôlées.
Le gaz naturel, quant à lui, nécessite des techniques d'extraction qui peuvent entraîner un plus grand impact sur l'environnement. Contrairement au bois, les individus ne peuvent pas choisir une source d'approvisionnnement écologique pour le gaz - ils ne peuvent que se brancher au réseau.
En deuxième lieu, le choix de votre système de chauffage changera la donne quant à votre futur impact environnemental. Pour diminuer votre émission de CO2, il est essentiel de choisir un produit de haute performance. Il est fortement recommandé de vous procurer un poêle à bois certifié EPA, qui assure une émission de particules inférieure à 7,5 grammes/heure, soit dix fois moins élevé qu'un poêle à combustion lente conventionnel. Par ailleurs, il existe des systèmes qui surpassent cette norme. En effet, grâce à l'efficacité de sa combustion, un foyer de masse bien conçu et installé ne produit que 0,9 g de particules à l'heure. Ce système hautement performant ne nécessite qu'un à deux feux par jour pour assurer un confort quotidien dans votre demeure. Son seul inconvénient est qu'il doit être l'élément central de votre construction pour que la chaleur puisse se diffuser dans chaque pièce de la maison.
En ce qui concerne les foyers au gaz naturel, il est important de vous informer des choix de systèmes et de vérifier les cotes énergétique ÉnerGuide qui témoignent de la consommation de l'appareil. Plus la cote est élevée, plus l'appareil est efficace, ce qui constitue un avantage dans le contexte d'un prix du gaz naturel élevé. Recherchez un appareil dont le rendement saisonnier dépasse 85 %, ce qui correspond au seuil d'admissibilité des appareils au programme Energy Star.
la pollution de l'air due aux ancestrales cheminées à feux de bois est une des plus grande préoccupation à avoir ! : les poussières de suie et de fumées de cheminées à bois sont cancérigènes : le benzopyrène (faisant partie des hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP) dans le goudron des poussières de résidus de combustion de carbone (et la fumée des cigarettes !), sont des composés cancérigènes. Le benzopyrène est souvent utilisé pour exprimer l’exposition globale aux HAP dans l’air car il se retrouve habituellement majoritairement adsorbé à des particules aéroportées (d’où le danger des feux de cheminées en particulier) : https://www.officiel-prevention.com/dossier/protections-collectives-organisation-ergonomie/risque-chimique-2/la-prevention-des-risques-professionnels-des-hydrocarbures
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Il est important de s'attaquer aux préjugés entourant le chauffage au bois. En fait, bien que la combustion d'une quantité de bois émet beaucoup plus de CO2 qu'une quantité équivalente de gaz naturel, on considère tout de même que le bois est carbonneutre. Cela s'explique comme suit: lorsqu'il brûle, le bois ne fait que libérer le CO2 qu'il a sequestré tout au long de sa vie en l'extirpant de l'air. De son côté, le gaz naturel libère du CO2 dans l'atmosphère que la terre a emprisonné dans la croûte terrestre il y a des millénaires.
Il est aussi nécessaire de se pencher sur la question de la provenance. Dans le cas du bois, plusieurs possibilités d'approvisionnement écologique s'offrent à vous. Vous pourriez bien sûr utiliser de manière responsable le bois de votre propre terrain! Mais si cela n'est pas possible, vous pouvez vous procurer du bois de chauffage issu de résidus des scieries et autres, ou encore du bois de producteurs locaux en vous assurant que le bois n'est pas issu d'une coupe à blanc, ou encore du bois certifié FSC qui provient de forêts contrôlées.
Le gaz naturel, quant à lui, nécessite des techniques d'extraction qui peuvent entraîner un plus grand impact sur l'environnement. Contrairement au bois, les individus ne peuvent pas choisir une source d'approvisionnnement écologique pour le gaz - ils ne peuvent que se brancher au réseau.
En deuxième lieu, le choix de votre système de chauffage changera la donne quant à votre futur impact environnemental. Pour diminuer votre émission de CO2, il est essentiel de choisir un produit de haute performance. Il est fortement recommandé de vous procurer un poêle à bois certifié EPA, qui assure une émission de particules inférieure à 7,5 grammes/heure, soit dix fois moins élevé qu'un poêle à combustion lente conventionnel. Par ailleurs, il existe des systèmes qui surpassent cette norme. En effet, grâce à l'efficacité de sa combustion, un foyer de masse bien conçu et installé ne produit que 0,9 g de particules à l'heure. Ce système hautement performant ne nécessite qu'un à deux feux par jour pour assurer un confort quotidien dans votre demeure. Son seul inconvénient est qu'il doit être l'élément central de votre construction pour que la chaleur puisse se diffuser dans chaque pièce de la maison.
En ce qui concerne les foyers au gaz naturel, il est important de vous informer des choix de systèmes et de vérifier les cotes énergétique ÉnerGuide qui témoignent de la consommation de l'appareil. Plus la cote est élevée, plus l'appareil est efficace, ce qui constitue un avantage dans le contexte d'un prix du gaz naturel élevé. Recherchez un appareil dont le rendement saisonnier dépasse 85 %, ce qui correspond au seuil d'admissibilité des appareils au programme Energy Star.
Bonne recherche,
la pollution de l'air due aux ancestrales cheminées à feux de bois est une des plus grande préoccupation à avoir ! : les poussières de suie et de fumées de cheminées à bois sont cancérigènes : le benzopyrène (faisant partie des hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP) dans le goudron des poussières de résidus de combustion de carbone (et la fumée des cigarettes !), sont des composés cancérigènes. Le benzopyrène est souvent utilisé pour exprimer l’exposition globale aux HAP dans l’air car il se retrouve habituellement majoritairement adsorbé à des particules aéroportées (d’où le danger des feux de cheminées en particulier) : https://www.officiel-prevention.com/dossier/protections-collectives-organisation-ergonomie/risque-chimique-2/la-prevention-des-risques-professionnels-des-hydrocarbures