Je veux isoler par l'extérieur avec du Enerfoil. Combien de temps peut-on laisser la maison sur les panneaux isolants avant d'installer le revêtement ?
Bonjour, Je souhaite faire installer des panneaux isolants de polyisocyanurate sur ma maison à l'automne, puis faire poser le revêtement extérieur au printemps suivant. Est-ce que les panneaux isolants vont conserver leur efficacité s'ils ne sont pas recouvert durant l'hiver. Sinon, combien de temps peut-on le laisser à nu avant de le recouvrir avec un revêtement extérieur. Panneaux de polyisocianurate compressé 1'' x 4'x8' enerfoil de IKO
La réponse de La Ruche
Selon cette brochure du fabricant, il faut idéalement poser le revêtement extérieur aussitôt que possible. Sinon, un matériau protecteur devrait être appliqué sur les panneaux. Pour des recommandations plus précises, informez-vous auprès du manufacturier. Puisque ces panneaux ne sont pas recouverts d'un pare-intempéries (Tyvek), les mesures de protection que vous devez prendre sont nécessairement différentes.
Isoler par l'extérieur : choisir le bon isolant
Votre question originale en soulève une autre. Vous dites vouloir poser des panneaux Enerfoil (en d'autres termes, un pare-vapeur) à l'extérieur. Cette façon de faire n'est pas adaptée à tous les projets. Nous avons donc demandé à Alain Hamel, constructeur écologique et PA LEED, son avis sur l'usage de panneaux aluminisés pare-vapeur tels que Enerfoil pour une isolation par l'extérieur, par opposition aux panneaux de polysiso Ener-Air, également de la compangie Iko, mais vendus spécifiquement pour une application extérieure. Voici sa réponse :
« Cette question est excellente. Bien, ça dépend de plusieurs facteurs, le Enerfoil est un revêtement pare-vapeur avec un perm de 15 ng/Pa•s•m² tandis que Enerair vaut 60 ng/Pa•s•m². Tout ce qui est au-dessus de 57 ng/Pa•s•m² n’est pas considéré comme pare-vapeur mais avec 60, c’est limite.
Encore là, faut-il savoir de quel type de structure on discute, car savoir si c’est un bâtiment ancien ou plus récent que nous rénovons apporte son lot de solutions toutes aussi diverses et logiques les unes que les autres mais, s’il s’agit d’un bâtiment neuf, c’est autre chose. Tout dépend du climat et du profil de vapeur que vous rencontrez ou, choisissez, dans le cas d’un bâtiment existant ou, neuf.
Dans un climat comme le nôtre, le séchage de l’enveloppe par diffusion est encouragé vers l’extérieur, nous devrions donc prioriser l’installation d’un isolant de type EPS avec pare-air laminé, qui, avec son Perm moyen de +/- 175/200 ng/Pa•s•m² permet une excellente étanchéité à l’air ainsi qu’un très bon transfert de vapeur d’eau vers l’extérieur.
Par contre, le choix d’un profil de vapeur n’est pas toujours évident, il va de soi qu’avec les changement climatiques avec ses hivers en dents de scie, ponctués de redoux et de pluies, souvent abondantes et ses étés plus chauds et humides, causent certains maux de têtes aux constructeurs et à nos décideurs, pas toujours férus en sciences du bâtiment.
Pour faire une histoire courte, si vous rénovez un bâtiment datant du milieux des années 70 en descendant, c’est-à-dire ne possédant pas de pare-vapeur de polyéthylène à l’intérieur, pas du tout étanche à l’air et du fait même, extrêmement énergivore, vous avez deux choix :
1) Utilisez un EPS laminé de R-4 à R-7.5 si vous avez une structure en 2 x 4 ou 2 x 6.
2) L’autre choix possible est d’utiliser le Enerfoil ou le Enerair, mais d’ajuster à la hausse les valeurs isolantes afin de ne pas atteindre le point de rosée à l’intérieur de la structure. Ça, ça demandera un petit peu plus de calculs mais, typiquement, une valeur de R-10 pour une ossature en 2 x 4 et de R-15 pour une en 2 x 6 est la règle du pouce. Ce sont des valeurs minimales.
Pour les maisons neuves, c’est similaire, les changements climatiques et l’augmentation des charges de climatisation changent la donne. De ce côté, afin de garantir une durabilité raisonnable, je préconise un pare-air et pare-vapeur extérieur, recouvert d’une quantité d’EPS suffisante pour maintenir la surface du revêtement intermédiaire au-dessus du point de rosée.
Il faut avoir un minimum de connaissances pour bien cerner la mécanique impliquée dans la construction ou la rénovation d’une habitation, la physique du bâtiment détermine certains paramètres mais la science du bâtiment tient compte d’un élément supplémentaire… les occupants.
Règle no.1 : Les conditions optimales pour une ossature sont loin d’être les mêmes que pour un être humain. Agir en conséquence.
Règle no.2 : Les isolants doivent combattre de façon efficace trois modes de transmission de chaleur : la convection, la conduction et la radiation.
Règle no.3 : Les structures doivent gérer l’humidité transmise par infiltration d’eau directe, capillaire, par diffusion, transportée par l’air ou différentiel de pression.
Règle no.4 : Respecter les trois premières règles en n’intoxicant pas votre client et la planète avec des matériaux reconnus efficaces mais subtilement toxiques.
Voyez ce lien pour un résumé intéressant : CNRC. Matériaux de faible perméance dans les enveloppes de bâtiment »
Bonjour
Si j'ai bien compris, j'ai une maison mobile et sommes a isoler le dessous,
Voici notre façon de faire, vous me corrigez si nous faisons quelques chose de pas correct s.v.p.
Nous avons mis de la laine entre les solive, nous metterrons un plastique au sol qui montera sur le mur ou nous aurons mis l'énerfoil , nous couvrirons la laine entre les solive d'un papier noir.
Nous fermerons avec du vinyle
Somme nous sur le bon chemin,
Une autre question est ce que une thermopompe serait approprié pour une maison comme la n'autre.
je ne peux pas avoir de poele au bois ou au granule cause de santé.
merci
Nathalie Dulude